Les licences Creative Commons et l’accès libre

Statut

Lancées à la fin de 2002, les licences Creative Commons (CC) ont connu un succès fulgurant; des centaines de millions d’objets numériques sont maintenant diffusés sous ces licences. Elles sont souvent associées à l’accès libre, en vertu de leur potentiel en matière de réutilisation des œuvres. Mais dans quelle mesure ces licences, dans leurs diverses déclinaisons, conviennent-elles aux objectifs de la publication scientifique en accès libre et aux intérêts des chercheurs ?

Au moyen d’une analyse des textes disponibles dans le site CC, je montrerai comment les conditions ou restrictions optionnelles des licences créent de vastes zones d’incertitude qui nuisent à la réutilisation, ce qui porte à conclure que la licence la moins restrictive, CC BY, demeure la plus indiquée, en dépit des risques associés, à tort ou à raison, à son caractère libéral.

URL : Les licences Creative Commons et l’accès libre

Alternative location : http://r-libre.teluq.ca/389/

Le virage Linked Open Data en bibliothèque : étude des pratiques, mise en œuvre, compétences des professionnels

Les Linked Open Data (LOD) mettent peu à peu en évidence des enjeux considérables pour les professionnels de l’information et les bibliothèques. Cet article fait un tour d’horizon de la question en abordant plusieurs aspects. Après avoir introduit les concepts-clés de cette thématique, il s’attache à déterminer l’utilité des LOD en bibliothèque en présentant quelques applications innovantes. Prérequis pour la création de telles applications, la conversion des données en LOD est décrite sous la forme d’un procédé généralisable.

L’article change ensuite de perspective et se penche sur le professionnel de l’information, en identifiant les compétences les plus pertinentes à acquérir pour faire face à ces évolutions. Enfin, il décrit la réalisation concrète d’une formation à distance sur les LOD, accessible à tous sur le web.

URL : http://www.ressi.ch/num15/article_100

Politique (s) du libre accès en Algérie : état des lieux et perspectives

Le mouvement du libre accès a accomplit en un court laps de temps des progrès et des avancées très significatifs. Il a pour origine et a coïncidé avec l’extraordinaire développement d’Internet au début des années 90.Ce mouvement dont l’origine se situe dans les pays développés n’en est pas moins une aubaine pour les pays en développement pour ce qu’ils leur offre comme facilité d’accès à l’information de par Internet. Malgré cette manne, ces pays souffrent d’un retard aussi bien structurel qu’organisationnel ne leur permettant pas de tirer le maximum de bénéfice.

L’Algerie classée comme pays a revenu intermédiaire ne semble pas pleinement profiter ni être consciente des bienfaits du libre accès. A coté d’une connectivité Internet loin d’être performante en termes de bande passante et en fiabilité, les programmes ne sont pas très nombreux et ne semblent pas bénéficier de tous les moyens qu’ils devraient attirer ni être gérés de la manière la meilleure.

D’un autre coté, le concept lui-même n’est pas très bien assimilé par ceux la même qui sont supposés en être les bénéficiaires. De plus, malgré les moyens mis à la disposition des institutions, les statistiques concernant les deux pans du libre accès (journaux électroniques et archives ouvertes) ne sont pas encourageants et ne reflètent pas les moyens aussi bien matériels qu’humains dont dispose le pays.

Des institutions clés comme le CERIST et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique doivent travailler en coordination afin de canaliser les efforts et profiter des programmes internationaux visant à insérer les pays en voie de développement dans le mouvement du libre accès.

URL : http://icoa2014.sciencesconf.org/36289

Les couleurs de la publication scientifique – Mutations dans la sous-filière de la revue scientifique STM, analysées par les industries culturelles

“La diffusion de la revue scientifique dans les domaines STM s’inscrit aujourd’hui dans un contexte où cohabitent quatre modèles représentés par des couleurs : le « Blanc » pour le payant, le « Vert » pour les archives ouvertes, le « Doré » pour les revues en libre accès et enfin le « Gris » pour les données de la recherche. Ce « tableau en couleurs » est le résultat, encore mouvant de mutations qui opèrent au sein de l’édition de la revue scientifique STM et qui intègre les acteurs du Web et de la communication.

Ces couleurs interviennent dans les tensions qui régissent les relations et les stratégies entre anciens et nouveaux acteurs. L’objet de cet article est double. Il rend compte des logiques socio-économiques qui construisent les stratégies et positionnements des acteurs pour renouveler la sous-filière de l’édition de la revue scientifique. Dans le même temps, il propose le cadre d’analyse des industries culturelles, capable de prendre en charge l’intelligibilité des mouvements qui opèrent entre industries de l’information scientifique, industries de la communication et médias sociaux.”

URL : http://lesenjeux.u-grenoble3.fr/2014/04-Boukacem/index.html

L’offre de réseaux socio numériques pour les scientifiques : services et stratégies d’acteurs

Auteur/Author : Emma Bester

Aux côtés des services généralistes et professionnels de sites de réseaux socio numériques (e.g. Facebook, LinkedIn), se développe une offre pléthorique dédiée spécifiquement aux chercheurs (Academia.edu, ResearchGate, etc.). Nous nous interrogeons dans cet article sur la valeur ajoutée de ces services pour la communication scientifique.

L’analyse fonctionnelle portée sur un échantillon de dix sites de réseaux socio numériques dédiés aux scientifiques permet dans un premier temps d’en distinguer les caractéristiques structurelles et les caractéristiques spécifiques. La discussion aborde dans un second temps la logique d’acteurs à l’œuvre dans l’économie numérique pour l’information scientifique, en distinguant les intérêts propres des porteurs des offres des enjeux auxquels la communauté scientifique s’affronte aujourd’hui, en regard notamment du mouvement pour le libre accès.

URL : http://lesenjeux.u-grenoble3.fr/2014/02-Bester/index.html

La place du livre numérique dans les bibliothèques publiques françaises : État des lieux et prospective

Auteurs/Authors : Hans Dillaerts, Benoît Epron

L’offre commerciale de livres numériques portée par les éditeurs français est aujourd’hui absente des collections des bibliothèques publiques. Peu de bibliothèques publiques disposent aujourd’hui en effet d’une offre de livres numériques satisfaisante.

Cet article a comme objectif d’analyser plus précisément le contexte français qui est marqué par le déploiement d’un projet d’expérimentation d’un service de prêt du livre numérique (le projet PNB).

En plus d’identifier les freins au développement du prêt du livre numérique, nous mettons ici en avant un certain nombre de facteurs clés de réussite pour l’intégration progressive du livre numérique dans les collections des bibliothèques.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_01032466/fr/

Pratiques d’éditeurs : 50 nuances de numérique

Avec le numérique, émergent dans le champ du livre et de la lecture de nouveaux acteurs très imprégnés de culture web et aux savoir-faire singuliers : les éditeurs pure players.

Ils sont rejoints par les éditeurs papier qui commencent à investir le monde digital. Dans cette période de mutation, il nous est apparu important dans un premier temps d’identifier cette nouvelle population qui travaille avec les ressources et les logiques du numérique, et d’analyser comment les éditeurs papier se projettent dans ce nouvel univers.

Puis de cerner en quoi de nouvelles pratiques professionnelles émergent ou se modifient à l’ère de l’internet, des réseaux sociaux et des technologies numériques tant sur le plan éditorial, commercial, organisationnel, que contractuel. Et enfin de dégager les modèles économiques et les nouvelles compétences qui se dessinent.

URL : http://www.lemotif.fr/fichier/motif_fichier/541/fichier_fichier_etude.50.nuances.de.numerique.pdf