La Blockchain : une nouvelle infrastructure numérique pour l’édition ?

Auteur/Author : Camille Pichon

Au cours de cette étude, nous nous interrogerons sur la notion de blockchain et d’édition, nous nous interrogerons sur la possibilité que cette technologie puisse constituer une nouvelle infrastructure d’internet pour l’édition.

En mettant en lumière les grands principes de la technologie blockchain, nous nous interrogerons sur sa capacité à émerger dans un secteur culturel en pleine mutation.

A la fois complexe et très politisée, la technologie blockchain rentre peu à peu dans nos systèmes de pensées. La blockchain constituera-t-elle l’avenir du secteur éditorial ?

URL : La Blockchain : une nouvelle infrastructure numérique pour l’édition ?

Alternative location : https://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/notices/68580-la-blockchain-une-nouvelle-infrastructure-numerique-pour-l-edition

Géopolitique de l’open access

Auteur/Author : Ghislaine Chartron

Cette communication commence par rappeler des repères de contextualisation du développement de l’open access. Elle insiste sur le brouillage qui s’est progressivement installé concernant les finalités du mouvement.

La dimension internationale est ensuite considérée comme une entrée majeure, à la fois pour la consolidation de l’open access, pour analyser les déséquilibres potentiels et pour comprendre les stratégies de pouvoir sous-jacentes.

Le texte appuie un renouveau du pilotage par les communautés scientifiques afin de redonner du sens au mouvement. Les principaux enjeux pour la recherche régionale des pays du Sud sont également débattus.

URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01930281/

Valoriser les publications d’un laboratoire universitaire dans l’environnement de la science ouverte : Retour d’expérience de la collection GERiiCO sur HAL

Auteurs/Authors : Joachim Schöpfel, Hélène Prost, Amel Fraisse, Stéphane Chaudiron

La question de la diffusion des résultats de la recherche et, en particulier, le libre accès aux publications des chercheurs est au cœur de la politique pour la science ouverte. Comment peut se positionner un laboratoire de recherche universitaire ? Comment peut se traduire la politique pour la science ouverte sur le terrain d’un campus universitaire ?

Sous forme d’un retour d’expérience, notre étude analyse la mise en place de la collection du laboratoire GERiiCO de l’Université de Lille sur l’archive ouverte nationale HAL.

L’objectif de l’initiative est double : d’une part, assurer une visibilité maximale et un impact au-delà de la communauté disciplinaire, à travers des médias sociaux et le référencement des moteurs de recherche ; d’autre part, contribuer à l’évaluation de la production scientifique du laboratoire.

Nous présentons les ressources mobilisées et les actions mises en oeuvre, analysons les résultats en termes de dépôts, d’usage et de services, et évoquons les facteurs de succès, les problèmes rencontrés et quelques perspectives pour le futur développement.

En particulier, nous comparons le contenu de la collection HAL avec les résultats de la base de données scientométrique d’Elsevier (Scopus) et du moteur de recherche Google Scholar, et nous montrons le potentiel de la collection pour visualiser les relations au sein du laboratoire (analyse de réseaux) et son rayonnement international.

URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01940352

Analyse de l’offre des objets pédagogiques numériques dans les archives ouvertes

Authors : Mohamed Ben Romdhane, Rachid Zghibi

Ce  travail de  recherche  s’inscrit dans  le  cadre  d’une  étude exploratoire relative à l’analyse de  l’offre des objets pédagogiques dans les  archives  ouvertes  à  l’échelle internationale en nous basant sur le répertoire  OpenDOAR  comme source  d’information  principale.  Parmi les 545 dépôts recensés, 177 ont été sélectionnés formant, ainsi, le corpus de l’étude.

Pour l’analyse du contenu des dépôts retenus, nous nous sommes fondés sur un ensemble des critères tels que l’origine géographique, le logiciel utilisé, la ou les langue(s) des ressources et de l’interface, le schéma des métadonnées adopté, le nombre d’objets pédagogiques, les licences et droits d’auteurs, etc.  Les résultats de cette étude montrent que cette offre reste.

URL : https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_01944237

Résultats de l’enquête sur l’accès aux revues scientifiques et l’Open Access

Authors : Nathalie Duchange, Aïda Karniguian, Michel Pohl

La volonté affichée aux plans national, européen et mondial de faire de la science ouverte une priorité annonce un changement profond des pratiques actuelles de publication et d’accès à la littérature scientifique.

L’information scientifique de l’Inserm (IST‐Inserm), en charge notamment de l’application de la politique de l’institut en matière d’Open Access ainsi que des négociations avec les éditeurs, a proposé la présente enquête de juillet à septembre 2018 afin d’établir un état des lieux et d’adapter son offre au plus près de besoins recueillis.

Un questionnaire  en ligne a été adressé à l’ensemble des personnes travaillant dans des structures Inserm.

URL : https://intranet.inserm.fr/Documents/181109_enquete-open-access.pdf

Numérique et régime français des savoirs en~action : l’open en sciences. Le cas de la consultation République numérique (2015)

Auteur/Author : Célya Gruson-Daniel

Cette recherche prend la forme d’une enquête au sein des milieux de production des savoirs français contemporains et vise à comprendre les différentes significations du terme open en sciences. J’ai considéré le qualificatif open comme une formule.

L’analyse de ses traductions en français (ouvert, libre, gratuit), tout autant que des noms qui lui sont associés (science, data, access), constitue le fil directeur de mon étude. Cette enquête, qui a débuté en 2013, s’est surtout centrée sur un évènement particulier, la consultation sur le projet de loi pour une République numérique (septembre octobre 2015), en particulier l’article 9 sur « le libre accès aux publications scientifiques de la recherche publique ».

Cette consultation en ligne a donné une envergure nationale et publique aux problématiques d’accès aux savoirs. En tant qu’épreuve de réalité « équipée » d’un dispositif numérique participatif, elle a été l’occasion d’observer presque « en direct » la défense de différentes conceptions de « ce que devrait être » le régime contemporain des savoirs en France.

M’inscrivant dans une démarche par théorisation ancrée, j’ai constitué progressivement, à propos de ce moment particulier de cristallisation des débats sur l’open en sciences, un corpus de documents reflétant le déploiement des échanges sur des espaces/dispositifs numériques distincts : site web de la consultation, blogs scientifiques, revues académiques, médias « grand public », rapports.

Les mouvements itératifs de cette enquête, alliant méthodes numériques (réalisation d’une cartographie de similarité des votes) et analyse qualitative du corpus, tout autant que les concepts théoriques mobilisés à la croisée entre sciences de l’information et de la communication et sociologie pragmatique de la critique, ont donné lieu à une modélisation.

Cette dernière expose les perspectives argumentatives et les stratégies dans l’épreuve mises en oeuvre par diverses parties prenantes pour faire valoir leurs conceptions. Elle montre qu’elles sont sous-tendues par des logiques que j’ai rattachées à des esprits successifs du régime français des savoirs.

Par la suite, en passant de la modélisation à une théorisation transposable à d’autres terrains de recherche, je montre comment, derrière les discours sur l’open, la distinction entre deux logiques (technoindustrielle ou processuelle) peut être pertinente pour analyser les reconfigurations actuelles d’autres agencements sociétaux.

Les stratégies dans l’épreuve employées lors de la consultation illustrent dans ce sens la coexistence de deux conceptions « numériques » de la démocratie (représentative étendue ou contributive), présentes dans le design même de la plateforme consultative.

Dans la dernière partie, je propose d’expliquer les dynamiques de reconfiguration d’un esprit et d’un agencement sociétal dans une interprétation énactive en considérant les couplages permanents entre cognition, actions médiées par les technologies et environnement sociotechnique.

L’expérience même du doctorat narrée tout au long de ce récit constitue aussi l’exemple d’un processus d’énaction sur mes propres conceptions de l’open. En ce sens, elle ouvre une piste de réflexion sur la nature située et incarnée de toute production de savoirs, qui n’échappe pas aux limites tout autant qu’aux potentialités de la métacognition.

URL : Numérique et régime français des savoirs en~action : l’open en sciences. Le cas de la consultation République numérique (2015)

Alternative location : https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01926040

Les enjeux de l’interopérabilité dans la diffusion et la valorisation des données archéologiques

Auteur/Author : Pauline Vignaud

Discipline historique et scientifique, l’archéologie a vu ses pratiques évoluées depuis l’arrivée du numérique. Dès lors, plusieurs problématiques se sont imposées aux archéologues notamment dans leur manière de diffuser et de valoriser leurs données.

Dans ce contexte-là, des questions autour de l’interopérabilité ont émergé notamment les outils à développer (plateformes, applications, projets) et à mettre en place pour permettre le partage et la mise en valeur des données archéologiques.

Ce mémoire propose d’explorer toutes les thématiques (jeux de données, réutilisation…) où l’interopérabilité intervient dans cet environnement scientifique comme un facteur favorisant – ou problématique dans la diffusion et la valorisation.

URL : Les enjeux de l’interopérabilité dans la diffusion et la valorisation des données archéologiques

Alternative location : https://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/notices/68376-les-enjeux-de-l-interoperabilite-dans-la-diffusion-et-la-valorisation-des-donnees-archeologiques