Preprints in Scholarly Communication: Re-Imagining Metrics and Infrastructures

Authors : B. Preedip Balaji, M. Dhanamjaya

Digital scholarship and electronic publishing among the scholarly communities are changing when metrics and open infrastructures take centre stage for measuring research impact. In scholarly communication, the growth of preprint repositories over the last three decades as a new model of scholarly publishing has emerged as one of the major developments.

As it unfolds, the landscape of scholarly communication is transitioning, as much is being privatized as it is being made open and towards alternative metrics, such as social media attention, author-level, and article-level metrics. Moreover, the granularity of evaluating research impact through new metrics and social media change the objective standards of evaluating research performance.

Using preprint repositories as a case study, this article situates them in a scholarly web, examining their salient features, benefits, and futures. Towards scholarly web development and publishing on semantic and social web with open infrastructures, citations, and alternative metrics—how preprints advance building web as data is discussed.

We examine that this will viably demonstrate new metrics and in enhancing research publishing tools in scholarly commons facilitating various communities of practice.

However, for the preprint repositories to sustain, scholarly communities and funding agencies should support continued investment in open knowledge, alternative metrics development, and open infrastructures in scholarly publishing.

URL : Preprints in Scholarly Communication: Re-Imagining Metrics and Infrastructures

DOI : https://doi.org/10.3390/publications7010006

Tracking the popularity and outcomes of all bioRxiv preprints

Authors : Richard J. Abdill, Ran Blekhman

Researchers in the life sciences are posting their work to preprint servers at an unprecedented and increasing rate, sharing papers online before (or instead of) publication in peer-reviewed journals.

Though the popularity and practical benefits of preprints are driving policy changes at journals and funding organizations, there is little bibliometric data available to measure trends in their usage.

Here, we collected and analyzed data on all 37,648 preprints that were uploaded to bioRxiv.org, the largest biology-focused preprint server, in its first five years. We find that preprints on bioRxiv are being read more than ever before (1.1 million downloads in October 2018 alone) and that the rate of preprints being posted has increased to a recent high of more than 2,100 per month.

We also find that two-thirds of bioRxiv preprints posted in 2016 or earlier were later published in peer-reviewed journals, and that the majority of published preprints appeared in a journal less than six months after being posted.

We evaluate which journals have published the most preprints, and find that preprints with more downloads are likely to be published in journals with a higher impact factor. Lastly, we developed Rxivist.org, a website for downloading and interacting programmatically with indexed metadata on bioRxiv preprints.

URL : Tracking the popularity and outcomes of all bioRxiv preprints

Alternative location : https://www.biorxiv.org/content/early/2019/01/13/515643

Valoriser les publications d’un laboratoire universitaire dans l’environnement de la science ouverte : Retour d’expérience de la collection GERiiCO sur HAL

Auteurs/Authors : Joachim Schöpfel, Hélène Prost, Amel Fraisse, Stéphane Chaudiron

La question de la diffusion des résultats de la recherche et, en particulier, le libre accès aux publications des chercheurs est au cœur de la politique pour la science ouverte. Comment peut se positionner un laboratoire de recherche universitaire ? Comment peut se traduire la politique pour la science ouverte sur le terrain d’un campus universitaire ?

Sous forme d’un retour d’expérience, notre étude analyse la mise en place de la collection du laboratoire GERiiCO de l’Université de Lille sur l’archive ouverte nationale HAL.

L’objectif de l’initiative est double : d’une part, assurer une visibilité maximale et un impact au-delà de la communauté disciplinaire, à travers des médias sociaux et le référencement des moteurs de recherche ; d’autre part, contribuer à l’évaluation de la production scientifique du laboratoire.

Nous présentons les ressources mobilisées et les actions mises en oeuvre, analysons les résultats en termes de dépôts, d’usage et de services, et évoquons les facteurs de succès, les problèmes rencontrés et quelques perspectives pour le futur développement.

En particulier, nous comparons le contenu de la collection HAL avec les résultats de la base de données scientométrique d’Elsevier (Scopus) et du moteur de recherche Google Scholar, et nous montrons le potentiel de la collection pour visualiser les relations au sein du laboratoire (analyse de réseaux) et son rayonnement international.

URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01940352

Analyse de l’offre des objets pédagogiques numériques dans les archives ouvertes

Authors : Mohamed Ben Romdhane, Rachid Zghibi

Ce  travail de  recherche  s’inscrit dans  le  cadre  d’une  étude exploratoire relative à l’analyse de  l’offre des objets pédagogiques dans les  archives  ouvertes  à  l’échelle internationale en nous basant sur le répertoire  OpenDOAR  comme source  d’information  principale.  Parmi les 545 dépôts recensés, 177 ont été sélectionnés formant, ainsi, le corpus de l’étude.

Pour l’analyse du contenu des dépôts retenus, nous nous sommes fondés sur un ensemble des critères tels que l’origine géographique, le logiciel utilisé, la ou les langue(s) des ressources et de l’interface, le schéma des métadonnées adopté, le nombre d’objets pédagogiques, les licences et droits d’auteurs, etc.  Les résultats de cette étude montrent que cette offre reste.

URL : https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_01944237

Les enjeux éthiques et juridiques du dépôts des travaux scientifiques dans une archive ouverte

Auteur/Author : Isabelle Gras

Cette contribution vise à analyser comment la structuration du marché numérique de l’édition scientifique a induit de nouveaux enjeux éthiques et juridiques en matière de diffusion du savoir. Le secteur de l’édition numérique des publications scientifiques se caractérise par une concurrence imparfaite qui menace la circulation des connaissances scientifiques.

Si ce phénomène s’observe tout particulièrement dans le champ des sciences et techniques, il ne faut pas en négliger les conséquences dans le domaine des sciences humaines et sociales.

Le transfert des droits d’auteur en faveur des éditeurs tout comme le diktat du « publish or perish » pèsent sur l’ensemble de la communauté scientifique. Face à cette situation, les chercheurs se tournent vers la voie verte de l’Open Access afin de diffuser leurs travaux scientifiques dans une archive ouverte.

Ils se trouvent alors confrontés à des questions juridiques et éthiques que nous nous proposerons d’analyser afin de dégager des bonnes pratiques. Dans cette optique, cette contribution propose de préciser les nouvelles opportunités offertes par l’article 30 de la loi pour une République numérique.

Enfin, dans la mesure où ils constituent des dispositifs opérants pour repenser les logiques traditionnelles du droit d’auteur, les spécificités des licences creative commons et des epi-revues, étroitement liées aux archives ouvertes, seront soulignées.

URL : Les enjeux éthiques et juridiques du dépôts des travaux scientifiques dans une archive ouverte

Alternative location : https://hal-amu.archives-ouvertes.fr/hal-01929557

Enquête Archives Ouvertes COUPERIN 2017 : résultats de l’enquête

Auteurs/Authors : Emmanuelle Ashta, Louise Béraud, Christelle Caillet, Mathilde Gallet, Marine Laffont, Diane Le Henaff, Léa Maubon, Christine Okret, Nicolas Pinet, Anne Slomovici, Sandrine Girod

Les archives ouvertes s’inscrivent de plus en plus solidement et durablement dans le paysage documentaire de l’enseignement supérieur. Si les organismes de recherche ont été précurseurs pour la création d’archives ouvertes, les grandes écoles, mais surtout les universités ont désormais massivement rejoint le mouvement.

Signe de cette progression notable, 82 % des répondants disposent en 2017 d’une archive en production ou en cours de mise en œuvre, contre 62 % en 2014. L’adoption majoritaire de la plate-forme HAL (qui représente 79 % des archives en production et 84 % des archives des universités parmi les répondants) se renforce encore depuis 2014.

La structuration d’un réseau des utilisateurs de HAL au sein du club utilisateur CasuHal, même si elle est relativement récente (septembre 2016), semble portée par une vraie dynamique puisque 68 % des établissements ayant une archive ouverte adhèrent ou projettent d’y adhérer.

L’intégration des archives ouvertes à leur environnement technique progresse globalement mais toujours partiellement depuis 2014. L’intégration aux sites web institutionnels ainsi qu’aux catalogues de bibliothèques est désormais majoritairement effective, mais elle reste insuffisante vers les systèmes d’information des établissements, ENT, SI Recherche et outils de gestion RH.

La place des archives ouvertes dans le contexte global d’un marché de la publication scientifique en plein questionnement (conflits ouverts avec les éditeurs, généralisation du Gold Open Access, questionnements autour de nouveaux modèles possibles de publication et d’évaluation, Open Science) progresse depuis 2014 mais semble encore insuffisamment prise en compte par les établissements porteurs, seule une petite majorité d’entre eux (53 %, contre 30,6 % en 2014) ayant inscrit en 2017 leur Archive Ouverte dans une politique globale d’établissement.

D’où des freins récurrents au développement des projets, que l’on observe d’une part via des politiques de dépôt encore majoritairement, et notamment pour les universités, peu contraignantes et peu efficaces, mais aussi par la constance des obstacles identifiés pour la réussite des projets qui restent les mêmes depuis 10 ans : manque d’implication politique, communication institutionnelle insuffisante, faiblesse des moyens humains dédiés mais surtout et structurellement une trop faible implication des chercheurs dans la démarche.

Resserrer toujours plus les liens entre les acteurs les plus actifs du développement des archives ouvertes que sont les bibliothèques et services de documentation (72 % des répondants 2017 ne travaillent qu’en bibliothèque) et les organes scientifiques, politiques et décisionnels des établissements semble donc plus que jamais de mise pour que ce mouvement se pérennise et continue durablement de croître.

URL : https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_01858348