Développement et Usage des Archives Ouvertes en France. 2e partie : Usage

Le rapport présente les résultats d’un projet de recherche mené en 2009 à l’université Charles-de-Gaulle Lille 3. L’objectif du projet : évaluer les résultats de la politique en faveur des archives ouvertes en France. La 2e partie du rapport intitulé « Usage » contient un état de l’art de l’analyse des statistiques d’utilisation des archives ouvertes et fournit quelques éléments chiffrés sur les archives ouvertes en France, à partir de données collectées en ligne sur plusieurs sites. L’enquête est suivie d’une étude de cas, l’analyse des fichiers log de l’archive institutionnelle IRIS de l’université Lille 1.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00527043/fr/

L’économie de l’attention pour le Libre Accès : Le cas de Revues.org dans les bibliothèques universitaires

Dans un contexte d‘offre documentaire électronique en pleine expansion, le concept d‘économie de l‘attention s‘impose : ce qui devient rare – et donc cher, précieux – n‘est plus l‘information en elle-même mais bien la capacité d‘attention que des usagers ou consommateurs potentiels peuvent lui porter. Définition, pères fondateurs, concepts liés et champs d‘application (management de l’attention, stratégies marketing, économie des biens culturels et informationnels numériques) de l’économie de l’attention sont présentés.

Le mémoire interroge dans un second temps la manière dont les ressources Open Access (Gold OA) s’inscrivent dans l’économie de l’attention des bibliothèques universitaires; il rend compte d’une enquête de terrain qui vient à la fois infirmer et confirmer pour partie la contradiction théorique qui peut exister entre leur mission souveraine d’acquisition des ressources et un engagement manifeste dans le Gold OA.

URL : http://memsic.ccsd.cnrs.fr/mem_00521126/fr/

Médiathèques en mutation: les pieds sur terre, la tête dans les nuage

Dans cet article, Xavier Galaup directeur adjoint de Médiathèque départementale du Haut-Rhin, dresse tout d’abord un état des lieux morose des bibliothèques à l’ère du numérique, craignant une dévalorisation symbolique de médiathèques encore beaucoup associées aux livres, face au”tout virtuel” qui a aujourd’hui envahi le quotidien de chacun.

Partant de ce constat inquiétant, il réaffirme pourtant le rôle majeur que les bibliothèques pourront jouer en offrant aux populations un troisième lieu, espace intermédiaire entre le travail et le domicile, pour se former, pour se repérer dans les flux numériques, pour faire des découvertes, et surtout pour se rencontrer.

URL : http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/notices/48602-mediatheques-en-mutation-les-pieds-sur-terre-la-tete-dans-les-nuages

 

Les mémoires de Master dans les archives ouvertes

Contrairement aux thèses du 3e cycle, les archives ouvertes contiennent peu de mémoires de niveau master. Le répertoire international OpenDOAR signale neuf archives ouvertes avec ce type de documents (sur plus de 1500 sites).

En France, il existe trois sites pour les stocker, signaler et diffuser, avec plusieurs centaines de documents en texte intégral. C’est peu, aussi bien par rapport au nombre d’étudiants en master dans l’enseignement supérieur en France que par rapport au contenu des archives ouvertes dont ils représentent à peine 0,3%. Même si le niveau des mémoires est parfois inégal, leur intérêt est lié à leur caractère d’études de cas (expérience pratique), leurs synthèses documentaires (état de l’art) et leur réflexion et expérimentation méthodologique.

Aujourd’hui, la dissémination est souvent limitée à un accès local aux documents imprimés. Leur contrôle bibliographique est souvent assez pauvre. Ainsi, il y a plusieurs arguments en faveur d’une politique de dépôt des mémoires de Master dans des archives ouvertes :

  • Une meilleure dissémination des mémoires, avec un accès immédiat et universel, et des métadonnées élémentaires.
  • Un renforcement du label de l’institution par une meilleure visibilité de la production et de l’activité de ses étudiants.
  • Une valorisation des formations et des étudiants, avec un impact positif sur l’insertion professionnelle.

Le rapport aborde les aspects juridiques (droits d’auteur, confidentialité, validation par l’institution) et qualité (sélection des meilleurs documents), et il posera la question de l’intégration d’un tel site dans un dispositif national de travaux étudiants et dans l’infrastructure émergente des sciences humaines et sociales. Il inclut une étude comparative de dix sites Web.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00497390/fr/

Diffusion des documents et données numériques pour la recherche des fonds scientifiques des sciences humaines et sociales :

Les fonds documentaires et plus largement les données sources pour la recherche dans les Sciences humaines et sociales (SHS) ont commencé à prendre le tournant du numérique, de plus en plus de données, servant à faire de la recherche en SHS, sont nativement numériques.

Il s’agit de mettre en œuvre une importante politique de conservation et de diffusion numérique des fonds, acquis la plupart du temps sur fonds publics depuis plus de 40 ans. Cela implique de la numérisation, de la redocumentarisation, de développer des accès multiples tout en assurant l’interopérabilité des données et en plaçant ces fonds dans le web de données.

Depuis 2005, les choses ont évoluées dans le bon sens, mais l’informatisation des fonds documentaires reste faible, il s’agit maintenant d’atteindre une masse critique, de gérer un passage à l’échelle supérieure afin de positionner les données des SHS dans l’extension du web que sera dans quelques années le web de données. Le web à 20 ans, il est devenu l’espace la diffusion des publications scientifiques (revues, sites, ouvrages, colloques, etc.) qui ont été les premières à l’utiliser comme vecteur de diffusion massive.

Mais, pour le moment, il reste relativement vide de « données brutes » : il est temps d’inter-connecter les publications et fonds documentaires, mais aussi les fonds entre eux, afin de construire des espaces de données plus larges, mondiaux, dans le cadre de l’open access quand cela est possible afin d’offre aux scientifiques de demain des corpus de données numériques, documentés, accessibles, interopérables et pérennes.

Cette note expose le potentiel, les réalisations en cours et trace des perceptives opérationnelles et fonctionnelles pour la mise en œuvre d’un projet de conservation et de diffusion numérique des fonds documentaires et des données « brutes » de la recherche en SHS.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00494227/fr/

Pour une plus grande visibilité des travaux des chercheurs : l’exemple de l’archive ouverte PhysiologieAnimale http://phy043.tours.inra.fr:8080/

Auteur/Author : Hélène Bosc

Le chef de département de Physiologie Animale de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) a signé en février 2002, l’Initiative de Budapest (BOAI). En signant il s’est engagé à promouvoir le libre accès par la voie verte (auto-archivage) et par la voie d’or (publications en libre accès).

En tant que bibliothécaire-documentaliste travaillant dans ce département, j’ai donc pu mettre en place l’Archive PhysiologieAnimale car l’investissement financier a été quasiment nul.

Nous avons récupéré une vieille machine (SUN /Unix) et notre informaticien a installé le logiciel open source EPrints http://www.eprints.org/. Notre serveur de dépôt de documents a été créé en avril 2002.

Il est expliqué dans ce texte comment nous l’avons rempli. Les politiques des éditeurs, d’après le registre ROMEO en 2003-2004 et la politique d’Elsevier, avant que cet éditeur ne devienne totalement « vert » en juin 2004, y sont mentionnées.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00497213/fr/