Open Access Publishing in Higher Education: Charting the Challenging Course to Academic and Financial Sustainability

The benefits, pitfalls, and sustainability of open access publishing are hotly debated. Commercial publishers dominate the marketplace and oppose alternative publishing models that threaten their bottom line. Scholars’ use of open access remains relatively limited due to awareness and perceived benefits to their professional goals.

Readership of open access publications is generally strong, but some people disagree that more readers leads to increased citations and research impact. Libraries have grown their influence by supporting and promoting open access, but these efforts come with significant financial costs.

Today, open access has flourished most significantly as a philosophy: the belief that the world’s scholarship should be freely available to readers and that publicly funded research, in particular, should be accessible to the taxpayers who paid for it.

Transforming a moral good into a sustainable publishing model rests with lawmakers, scholars, and institutions of higher education. Without laws designed to ensure participation by authors and publishers, Green Open Access cannot effectively replace journal subscriptions.

Scholars need to call upon each other to archive their work, utilize open access repository web sites to find quality content, and embrace Gold Open Access journals as a professionally beneficial publishing venue.

Institutions must allocate additional internal resources to spur more and better institutional and disciplinary archives, new Gold Open Access journals, and myriad other professional, technical, and financial services necessary to promote open access as a fiscally and academically sustainable publishing solution.

URL : http://cedar.wwu.edu/jec/vol10/iss1/5/

Évaluation ouverte par les pairs : de l’expérimentation à la modélisation : Récit d’une expérience d’évaluation ouverte par les pairs

Cet article relate le déroulement de l’expérimentation d’un dispositif d’évaluation ouverte par les pairs et de commentaire ouvert, pour des propositions d’articles à la revue en sciences de l’environnement VertigO, publication scientifique électronique en accès libre.

Si cette expérimentation ne s’est pas déroulée sur un temps assez long (4 mois) et un corpus assez étendu (10 manuscrits) pour en tirer des conclusions quantitatives fermes, elle expose néanmoins des pistes et des réflexions concrètes sur les potentialités et les limites de l’ouverture des processus d’évaluation – au sens large – pour la publication scientifique.

Se basant sur l’exemplarité de l’expérience et une observation participante en tant que secrétaire de rédaction consacré à l’évaluation ouverte, l’article propose finalement la modélisation du prototype expérimenté. Ce modèle, surnommé OPRISM, pourrait être utilisé dans d’autres cadres éditoriaux pour les sciences humaines et sociales.

URL : https://hal-paris1.archives-ouvertes.fr/hal-01283582v1

Pour qui écrivons-nous ?

Cet article revient sur 10 ans de discussions en France autour de l’accès ouvert aux publications scientifiques, en poursuivant deux objectifs. D’une part, il tente de clarifier certains termes du débat. Il s’agit en particulier de distinguer les nombreuses manières de mettre un article en ligne (par l’auteur ou par la revue, sur un site personnel, dans une archive ouverte ou sur un portail de revues, etc.).

Il s’agit également d’envisager une variété de modèles économiques possibles. L’article distingue notamment, outre le modèle classique de l’abonnement, celui de l’auteur-payeur et celui du freemium (financement volontaire par certaines institutions).

D’autre part, l’auteure prend position en faveur de l’accès ouvert. Elle souligne qu’il est déjà largement pratiqué en France, tandis que les revues de bien d’autres pays ne deviennent jamais, même plusieurs années après parution, librement accessibles.

Elle insiste enfin sur l’enjeu que représente pour les auteur.e.s comme pour les revues de sciences humaines et sociales l’ouverture d’un lectorat immensément plus large que celui des pairs.

URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01309291

Beams of Particles and Papers. The Role of Preprint Archives in High Energy Physics

In high energy physics scholarly papers circulate primarily through online preprint archives based on a centralized repository, arXiv.org, that physicists simply refer to as ‘the archive.’ This is not a tool for preservation and memory, but rather a space of flows where written objects are detected and then disappear, and their authors made available for scrutiny.

In this work I analyse the reading and publishing practices of two subsets of particle physicists, theorists and experimentalists. In order to be recognized as legitimate and productive members of their community, physicists need to abide by the temporalities and authorial practices structured by the archive. Theorists live in a state of accelerated time that shapes their reading and publishing practices around a 24 hour cycle.

Experimentalists resolve to tactics that allow them to circumvent the slowed-down time and invisibility they experience as members of large collaborations. As digital archives for the exchange of preprint articles emerge in other scientific fields, physics could help shed light on general transformations of contemporary scholarly communication systems.

URL : Beams of Particles and Papers. The Role of Preprint Archives in High Energy Physics

Alternative location : http://arxiv.org/abs/1602.08539

L’édition scientifique institutionnelle en France : État des lieux, matière à réflexions, recommandations

Le présent volume constitue les résultats de l’enquête diligentée par la Direction générale pour la recherche et l’innovation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et confiée à l’Association des éditeurs de la Recherche et de l’Enseignement supérieur (AEDRES).

L’objectif de la mission confiée à notre association était essentiellement de dresser un état des lieux des activités éditoriales des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, d’apporter des informations sur les relations entre édition publique et édition privée et de formuler des propositions pour améliorer ces relations et dynamiser les politiques de valorisation de la recherche.

Le contenu de ce document est important à plusieurs titres.

Tout d’abord parce que les outils statistiques ou d’analyse manquent pour mener une réflexion approfondie sur l’édition scientifique institutionnelle, et certains se prennent, à loisir, à rappeler sa diversité, son opacité, allant parfois jusqu’à douter de son efficacité, voire à remettre en cause sa légitimité.

Cette publication intervient à un moment où les structures françaises de l’enseignement supérieur et de la recherche connaissent de profondes mutations avec d’inévitables conséquences sur leurs structures éditoriales. La mise en place des COmUE devrait ainsi conduire les établissements à repenser la mission de diffusion de la culture et de l’information scientifique et technique par l’édition et la commercialisation d’ouvrages et de périodiques telle qu’elle leur a été confiée par la loi du 26 janvier 1984 (loi Savary).

La question aujourd’hui n’est pas tant celle de la frontière mouvante entre le secteur marchand et le secteur non marchand : les difficultés budgétaires et certaines politiques d’établissement conduisent les presses d’université à chercher plus que jamais à capter le « grand public cultivé » – susceptible de lui apporter quelques assurances sur le plan économique – tandis que l’édition privée opte de plus en plus pour des participations, financière ou matérielle, des chercheurs ou de leurs centres de recherche. De nouveaux modèles sont sans doute à développer ou à inventer.

Par ailleurs, l’édition scientifique est elle-même à un tournant de son histoire avec l’émergence de nouveaux modèles de diffusion qui vont contraindre les professionnels – publics ou privés – à modifier leurs structures et leurs modes de fonctionnement.

Mais que l’on ne s’y trompe pas, quel que soit le support choisi, édition papier ou édition numérique, que l’on penche pour l’« Open Access » ou l’édition payante, le travail d’expertise et de sélection réalisé par les éditeurs de l’enseignement supérieur est absolument nécessaire. Que l’on choisisse une diffusion « élargie » par l’intermédiaire de la filière de la librairie ou que l’on se limite à un public de chercheurs par le biais des bibliothèques et centres de documentation, les garanties offertes par le filtre des éditions universitaires sont indispensables pour assurer la qualité scientifique des publications et le respect de la propriété intellectuelle des auteurs et on peut l’espérer – pour se prémunir contre le plagiat.

Le constat effectué dans cette étude montre combien les presses universitaires sont d’ores et déjà conscientes des enjeux. Elles ont développé des outils, certes perfectibles, qui prennent en compte les nouvelles données : réseaux de diffusion transdisciplinaires, portail de diffusion, modèles économiques et comptables rationalisés, normes d’évaluation scientifique des tapuscrits…

Le bilan dressé comme les recommandations proposées dans les pages qui suivent nous paraissent essentiels pour nourrir une réflexion qui doit être menée conjointement par tous les acteurs de la chaîne du livre – organisations professionnelles des éditeurs publics ou privés, libraires, bibliothécaires, diffuseurs, distributeurs… – mais aussi tous les intervenants de la recherche scientifique : chercheurs, étudiants, directeurs d’établissement et leur personnel, instances de tutelle et d’évaluation…

URL : http://www.allianceathena.fr/sites/default/files/Rapport_AEDRES_EdScientifique_JMHenny.pdf

How do scientists perceive the current publication culture? A qualitative focus group interview study among Dutch biomedical researchers

Design

Qualitative focus group interview study.

Setting

Four university medical centres in the Netherlands.

Participants

Three randomly selected groups of biomedical scientists (PhD, postdoctoral staff members and full professors).

Main outcome measures

Main themes for discussion were selected by participants.

Results

Frequently perceived detrimental effects of contemporary publication culture were the strong focus on citation measures (like the Journal Impact Factor and the H-index), gift and ghost authorships and the order of authors, the peer review process, competition, the funding system and publication bias. These themes were generally associated with detrimental and undesirable effects on publication practices and on the validity of reported results.

Furthermore, senior scientists tended to display a more cynical perception of the publication culture than their junior colleagues. However, even among the PhD students and the postdoctoral fellows, the sentiment was quite negative. Positive perceptions of specific features of contemporary scientific and publication culture were rare.

Conclusions

Our findings suggest that the current publication culture leads to negative sentiments, counterproductive stress levels and, most importantly, to questionable research practices among junior and senior biomedical scientists.

URL : How do scientists perceive the current publication culture? A qualitative focus group interview study among Dutch biomedical researchers

Alternative location : http://bmjopen.bmj.com/content/6/2/e008681.full

Improving the peer-review process and editorial quality: key errors escaping the review and editorial process in top scientific journals

We apply a novel mistake index to assess trends in the proportion of corrections published between 1993 and 2014 in Nature, Science and PNAS. The index revealed a progressive increase in the proportion of corrections published in these three high-quality journals.

The index appears to be independent of the journal impact factor or the number of items published, as suggested by a comparative analyses among 16 top scientific journals of different impact factors and disciplines. A more detailed analysis suggests that the trend in the time-to-correction increased significantly over time and also differed among journals (Nature 233 days; Science 136 days; PNAS 232 days).

A detailed review of 1,428 errors showed that 60% of corrections were related to figures, authors, references or results. According to the three categories established, 34.7% of the corrections were considered mild, 47.7% moderate and 17.6% severe, also differing among journals. Errors occurring during the printing process were responsible for 5% of corrections in Nature, 3% in Science and 18% in PNAS.

The measurement of the temporal trends in the quality of scientific manuscripts can assist editors and reviewers in identifying the most common mistakes, increasing the rigor of peer-review and improving the quality of published scientific manuscripts.

URL : Improving the peer-review process and editorial quality: key errors escaping the review and editorial process in top scientific journals

DOI : https://doi.org/10.7717/peerj.1670