Le mouvement du libre accès a accomplit en un court laps de temps des progrès et des avancées très significatifs. Il a pour origine et a coïncidé avec l’extraordinaire développement d’Internet au début des années 90.Ce mouvement dont l’origine se situe dans les pays développés n’en est pas moins une aubaine pour les pays en développement pour ce qu’ils leur offre comme facilité d’accès à l’information de par Internet. Malgré cette manne, ces pays souffrent d’un retard aussi bien structurel qu’organisationnel ne leur permettant pas de tirer le maximum de bénéfice.
L’Algerie classée comme pays a revenu intermédiaire ne semble pas pleinement profiter ni être consciente des bienfaits du libre accès. A coté d’une connectivité Internet loin d’être performante en termes de bande passante et en fiabilité, les programmes ne sont pas très nombreux et ne semblent pas bénéficier de tous les moyens qu’ils devraient attirer ni être gérés de la manière la meilleure.
D’un autre coté, le concept lui-même n’est pas très bien assimilé par ceux la même qui sont supposés en être les bénéficiaires. De plus, malgré les moyens mis à la disposition des institutions, les statistiques concernant les deux pans du libre accès (journaux électroniques et archives ouvertes) ne sont pas encourageants et ne reflètent pas les moyens aussi bien matériels qu’humains dont dispose le pays.
Des institutions clés comme le CERIST et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique doivent travailler en coordination afin de canaliser les efforts et profiter des programmes internationaux visant à insérer les pays en voie de développement dans le mouvement du libre accès.