Une brève histoire d’Okina

Auteurs/Authors : Stéphanie Bouvier, Daniel Bourrion

Ouverte à sa communauté en février 2015, Okina, l’archive ouverte institutionnelle de l’Université d’Angers, a été développée au sein d’un projet global autour de l’Open Access.

Les lignes qui suivent retracent l’histoire de cette archive et la manière dont Okina est née puis a été portée politiquement. Elles se penchent également sur les choix techniques comme stratégiques ou humains effectués le long du chemin, qui ont permis que de vagues idées se concrétisent dans un objet fonctionnel né de (presque) rien.

URL : http://bbf.enssib.fr/contributions/une-breve-histoire-d-okina

Inventory of Research Data Management Services in France

Author : Violaine Rebouillat

Data has become more and more ubiquitous in the research context. As a result, a growing number of services are created to analyze, store and share research data. This has induced the Research Data Working Group of the Digital Scientific Library (BSN10) to launch an inventory of French research data management services, funded by the Ministry of Higher Education and Research.

The inventory covers all services that are managed by French institutions and infrastructures and dedicated to public research teams from all fields. Sixty services, provided by forty-five structures, have already been identified and analyzed.

The paper describes the methodology used to carry out the inventory and analyzes these first results by service type, scope and research field. It also emphasizes the heterogeneous and emergent nature of the inventoried services.

URL : Inventory of Research Data Management Services in France

Alternative location : http://ebooks.iospress.nl/publication/46651

Quel modèle économique pour une numérisation patrimoniale respectueuse du domaine public ?

Auteur/Author : Lionel Maurel

Les institutions culturelles (bibliothèques, archives, musées) sont placées dans une position délicate par rapport à la question de la réutilisation des produits de la numérisation patrimoniale. Les crédits publics alloués à la numérisation sont – comme les autres-en baisse et le volume des collections restant à convertir en format numérique est immense.

Confrontées de la part de leurs tutelles à l’injonction de trouver des pistes d’autofinancement, les services culturels sont incités à dégager des ressources propres en levant des redevances sur la réutilisation des oeuvres du domaine public numérisées. Mais d’un côté, il leur est aussi fait reproche de poser de nouvelles enclosures sur les biens communs de la Connaissance que devraient constituer les collections numérisées.

La numérisation constitue en effet le moyen de réaliser la promesse du domaine public, en permettant la reproduction et la diffusion à grande échelle des oeuvres, libérées des contraintes matérielles liées à leurs supports physiques.

Mais encore faut-il que ces activités de numérisation conduites par les acteurs publics soient soutenables financièrement à long terme, ce qui pose un problème de modèle économique devant être regardé en face. Cette question existe depuis les débuts de la numérisation, mais elle risque de se poser avec une acuité nouvelle à l’avenir.

En effet jusqu’à une date récente, la création de nouvelles couches de droits par les institutions culturelles sur les oeuvres numérisées soulevaient de nombreuses questions juridiques et cette pratique était même parfois dénoncée comme relevant du Copyfraud (fraude de droit d’auteur).

Mais avec la loi du 28 décembre 2015 « relative à la gratuité et aux modalités de la réutilisation des informations du secteur public » (dite aussi Loi Valter), la France a choisi de lever l’ambiguïté juridique d’une manière qui ne pourra désormais plus être contestée.

Le texte grave dans le marbre la possibilité pour les institutions culturelles de lever des redevances sur la réutilisation des « informations issues des opérations de numérisation des fonds et des collections des bibliothèques, y compris des bibliothèques universitaires, des musées et des archives ».

Il les autorise également à conclure des partenariats public-privé « pour les besoins de la numérisation de ressources culturelles » avec l’octroi d’exclusivités d’une durée pouvant aller jusqu’à 15 ans, susceptibles elles aussi de limiter la réutilisation des oeuvres.

Que cette possibilité d’établir des redevances de réutilisation soit désormais consacrée ne signifie pas cependant que les institutions culturelles soient obligées d’y recourir. Plusieurs services d’archives, de bibliothèques ou de musées ont choisi d’autoriser la libre diffusion des oeuvres qu’elles numérisent en respectant leur appartenance au domaine public.

URL : https://hal-univ-paris10.archives-ouvertes.fr/hal-01528096/

Ouverture des données, Les enjeux des portails Opendata métropolitains

Auteurs/Authors : Françoise Paquienséguy,  Valentyna Dymytrova

La plupart des Métropoles se dotent de portails OpenData avec un triple objectif : ouvrir les données publiques ; permettre aux citoyens d’y accéder pour leur faciliter la vie et la prise de décision ; soutenir le développement économique du territoire en fournissant ces données à des ré-utilisateurs qui s’en servent pour créer des applications.

Autrement dit, devenir une smart city. Sur la base de la théorie de l’acteur-réseau de Latour (ANT) qui inclut les acteurs non-humains, ici les portails, complétée par une analyse sémio-pragmatique de plusieurs portails métropolitains, nous étudierons à la fois les enjeux en présence pour la Métropole et les acteurs du territoire et les contradictions qui surgissent lors de leur matérialisation dans un portail OpenData.

Si l’analyse globale porte sur 24 portails, seuls quelques-uns seront particulièrement développés lors de la communication : Grand Lyon Data, Rennes Métropole, Montpellier Méditerranée Métropole, Open Data Bordeaux, Berlin Open Data, London Datastore, New York Open Data et Séoul Open Data.

URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526769

L’édition scientifique au prisme des enjeux territoriaux

Auteur/Author : Édith Laviec

Cette communication s’intéresse au positionnement des régions sur les plans scientifique et du développement des technologies du numérique, et sa traduction auprès des secteurs professionnels comme l’édition d’ouvrages scientifiques.

Nous cherchons à comprendre dans quelle mesure le numérique peut susciter des attentes voire des promesses notamment au niveau politique, qui vont se heurter aux logiques et attentes propres à l’édition de sciences.

Ce travail de recherche relève à la fois de l’industrialisation de la culture, de la communication scientifique articulées à la territorialisation des politiques publiques. Il s’appuie sur une série d’entretiens semi-directifs auprès d’éditeurs d’ouvrages scientifiques et des acteurs politiques de la région Rhône-Alpes.

Les premiers résultats indiquent que, bien que les différentes catégories d’acteurs semblent avoir des stratégies communes, les moyens mobilisés et les objectifs sous-jacents diffèrent et ne permettent pas une rencontre des acteurs.

URL : https://lesenjeux.univ-grenoble-alpes.fr/2016-supplementA/11-Laviec/

Data Management: New Tools, New Organization, and New Skills in a French Research Institute

Authors : Caroline Martin, Colette Cadiou, Emmanuelle Jannès-Ober

In the context of E-science and open access, visibility and impact of scientific results and data have become important aspects for spreading information to users and to the society in general.

The objective of this general trend of the economy is to feed the innovation process and create economic value. In our institute, the French National Research Institute of Science and Technology for Environment and Agriculture, Irstea, the department in charge of scientific and technical information, with the help of other professionals (Scientists, IT professionals, ethics advisors…), has recently developed suitable services for the researchers and for their needs concerning the data management in order to answer European recommendations for open data.

This situation has demanded to review the different workflows between databases, to question the organizational aspects between skills, occupations, and departments in the institute.

In fact, the data management involves all professionals and researchers to asset their working ways together.

URL : Data Management: New Tools, New Organization, and New Skills in a French Research Institute

DOI : http://doi.org/10.18352/lq.10196

La Data au service de l’innovation dans les Services d’Information Documentaires (SID) universitaires nationaux

Auteur/Author : Sennouni Amine

Appréhender la place de la Data dans les services d’information documentaires (SID) a été abordé en portant un aperçu sur la littérature traitant de la question.

Toutefois l’usage de la data dans les SID doit aussi être ancré dans la pratique quotidienne des structures info-documentaires dans le contexte marocain, en tentant de mettre à la loupe l’usage que fait les services d’information documentaires des données qu’ils produisent ou ils reçoivent dans leur fonctionnement et l’accomplissement de leur mission.

Ainsi, quatre responsables de bibliothèques et de centres de documentation ont été interrogés sur ces éléments à travers un questionnaire qui leur a été acheminé (un centre de documentation spécialisé, une bibliothèque publique, et deux bibliothèques universitaires).

URL : http://rfsic.revues.org/2759