Le principe d’ouverture des données de la recherche scientifique. Réflexions autour du croisement de l’informatique et du droit

Auteur/Author : Agnès Robin

Les données de la recherche scientifique sont actuellement soumises à un programme de standardisation technique (FAIR) dont l’objectif est d’en permettre la diffusion aux fins de réutilisation par le public (entreprises privées ou autre).

Cette politique, qui sans se confondre avec elle, converge avec celle dite de « science ouverte », s’articule autour d’un principe normatif conflictuel, selon lequel le résultats de la recherche (et donc les données) doivent être « aussi ouverts que possibles et pas plus fermés que nécessaire », obligeant alors les chercheurs, ingénieurs et documentalistes, éventuellement chargés de la gestion des données de la recherche, à procéder à une qualification juridique délicate des données.

URL : http://intelligibilite-numerique.numerev.com/index.php/numeros/n-1-2020/9-le-principe-d-ouverture-des-donnees-de-la-recherche-scientifique

Pratiques de gestion des données de la recherche : une nécessaire acculturation des chercheurs aux enjeux de la science ouverte ? Résultats d’une enquête exploratoire dans le bassin montpelliérain (juin 2018)

Auteur/Authors : Philippe Amiel, Francesca Frontini, Pierre-Yves Lacour, Agnès Robin

L’article présente les résultats d’une enquête exploratoire, menée en juin 2018 par le programme de recherche CommonData, dans le bassin montpelliérain à propos des pratiques de gestion des données de la recherche scientifique par les chercheurs.

Les principaux objectifs étaient de voir si cette gestion est ou non le fruit d’une organisation pensée et raisonnée, de vérifier la capacité ou l’incapacité dans laquelle se trouvent les chercheurs pour qualifier juridiquement les données explorées, collectées ou produites – qualification rendue nécessaire par la mise en œuvre de la politique actuelle d’ouverture de la science – et enfin, d’observer la réalité du sentiment de propriété développé par les chercheurs à l’égard des données qu’ils produisent, posant la question plus générale de la dimension personnelle et/ou institutionnelle du travail de recherche et de ses conséquences sur l’attribution de la propriété.

URL : https://journals.openedition.org/cdst/2061