Identifying and Improving Dataset References in Social Sciences Full Texts

Scientific full text papers are usually stored in separate places than their underlying research datasets. Authors typically make references to datasets by mentioning them for example by using their titles and the year of publication. However, in most cases explicit links that would provide readers with direct access to referenced datasets are missing.

Manually detecting references to datasets in papers is time consuming and requires an expert in the domain of the paper. In order to make explicit all links to datasets in papers that have been published already, we suggest and evaluate a semi-automatic approach for finding references to datasets in social sciences papers.

Our approach does not need a corpus of papers (no cold start problem) and it performs well on a small test corpus (gold standard). Our approach achieved an F-measure of 0.84 for identifying references in full texts and an F-measure of 0.83 for finding correct matches of detected references in the da|ra dataset registry.

URL : http://arxiv.org/abs/1603.01774v1

Pour qui écrivons-nous ?

Cet article revient sur 10 ans de discussions en France autour de l’accès ouvert aux publications scientifiques, en poursuivant deux objectifs. D’une part, il tente de clarifier certains termes du débat. Il s’agit en particulier de distinguer les nombreuses manières de mettre un article en ligne (par l’auteur ou par la revue, sur un site personnel, dans une archive ouverte ou sur un portail de revues, etc.).

Il s’agit également d’envisager une variété de modèles économiques possibles. L’article distingue notamment, outre le modèle classique de l’abonnement, celui de l’auteur-payeur et celui du freemium (financement volontaire par certaines institutions).

D’autre part, l’auteure prend position en faveur de l’accès ouvert. Elle souligne qu’il est déjà largement pratiqué en France, tandis que les revues de bien d’autres pays ne deviennent jamais, même plusieurs années après parution, librement accessibles.

Elle insiste enfin sur l’enjeu que représente pour les auteur.e.s comme pour les revues de sciences humaines et sociales l’ouverture d’un lectorat immensément plus large que celui des pairs.

URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01309291

Changing Roles of Librarians and Library Technicians

What significant changes are librarians and library technicians experiencing in their roles? A survey put forward across Canada to librarians and library technicians addressing this question was conducted in February 2014. Eight hundred eighty-two responses were obtained from librarians, defined as MLIS graduates, and library technicians, defined as graduates from a two-year library diploma program.

Respondents needed to have been employed in the last two years in these roles and students of either an MLIS or LIT program were also welcome to participate.

The results suggest that both librarians and library technicians perceive their roles as growing in scope and complexity and that the lines of responsibility are blurring. A majority of respondents indicated that they perceive a change in their roles in the past five years and commented on what the perceived changes were.

Librarian and library technician roles may be shifting away from what may be viewed as traditional or clearly defined responsibilities and both librarians and library technicians may be taking on new tasks as well as experiencing task overlap.All library staff will need to be fluid, adaptable, and open to change. Library school curricula and workplace training need to incorporate the development of these competencies.

URL : Changing Roles of Librarians and Library Technicians

Alternative location : https://journal.lib.uoguelph.ca/index.php/perj/article/view/3333

Developing Infrastructure to Support Closer Collaboration of Aggregators with Open Repositories

The amount of open access content stored in repositories has increased dramatically, which has created new technical and organisational challenges for bringing this content together. The COnnecting REpositories (CORE) project has been dealing with these challenges by aggregating and enriching content from hundreds of open access repositories, increasing the discoverability and reusability of millions of open access manuscripts.

As repository managers and library directors often wish to know the details of the content harvested from their repositories and keep a certain level of control over it, CORE is now facing the challenge of how to enable content providers to manage their content in the aggregation and control the harvesting process. In order to improve the quality and transparency of the aggregation process and create a two-way collaboration between the CORE project and the content providers, we propose the CORE Dashboard.

URL : https://www.liberquarterly.eu/articles/10138/

Managing open access with EPrints software: a case study

Recent additional open access (OA) requirements for publications by authors at UK higher education institutions require amendments to support mechanisms. These additional requirements arose primarily from the Research Councils UK Open Access Policy, applicable from April 2013, and the new OA policy for Research Excellence Framework  eligibility published in March 2014 and applicable from April 2016.

Further provision also had to be made for compliance with the UK Charities Open Access Fund, the European Union, other funder policies, and internal reporting requirements.

In response, the University of Glasgow has enhanced its OA processes and systems. This case study charts our journey towards managing OA via our EPrints repository. The aim was to consolidate and manage OA information in one central place to increase efficiency of recording, tracking and reporting. We are delighted that considerable time savings and reduction in errors have been achieved by dispensing with spreadsheets to record decisions about OA.

URL : Managing open access with EPrints software: a case study

DOI : http://doi.org/10.1629/uksg.277

Mutations dans la sous-filière de la revue scientifique dans les domaines STM : une analyse par les industries culturelles

Auteur/Author : Chérifa Boukacem-Zeghmouri

La revue scientifique, sous-filière du livre, a connu ces vingt dernières années des évolutions à la fois d’ordre technologique, social, économique et politique. Ces évolutions ont construit – dans le domaine des sciences dures et des sciences de la vie (STM) – chez les acteurs dominants des positionnements et des stratégies qui ont exacerbé le processus d’industrialisation de la sous-filière.

Pour analyser, caractériser et comprendre les formes d’industrialisation de la revue scientifique dans les domaines STM, nous avons revisité nos travaux de recherche en faisant appel au cadre théorique des industries culturelles (Miège, 1978) (Bouquillion, 2013). Au sein de ce cadre, nous avons souligné la cohérence de l’évolution de nos thématiques de recherches qui portèrent aussi bien sur les modalités de la production de la revue scientifique, que sur celles de la diffusion et de l’appropriation.

Nous avons également mieux identifié les contributions de nos recherches au sein de chaque thématique. Notamment, nous avons pu formaliser à partir de nos contributions que la dimension sociale des usages des plateformes de revues scientifiques ne peut être envisagée de manière disjointe de l’offre de contenus par les acteurs dominants et de leurs stratégies.

Ce faisant, à l’aide d’un ensemble de concepts, nous avons réexaminé et discuté nos travaux et leurs conclusions pour donner une lecture des mécanismes d’industrialisation qui ont prévalu dans l’univers papier et qui se prolongent dans l’univers numérique.

Nous avons ainsi montré que le glissement de la revue scientifique papier à la revue scientifique numérique est rythmée par deux transitions socio-techniques majeures qui ont ouvert la porte à de nouveaux intermédiaires, issus du Web. Les deux transitions ont été identifiées à l’aide d’une grille d’analyse permettant d’identifier les traits pertinents de l’industrialisation de la filière.

Nous avons ainsi pu tenir compte des acteurs impliqués, du modèle socio-économique associé, de la notion de risque, de la nature des produits et de leur valeur associée, de leur internationalisation, des crises identifiées au sein de la sous-filière, mais aussi des paradigmes industriels dominants (convergence, collaboration et production).

Ces deux transitions prennent le contrepied des discours « révolutionnaires » autour de la publication scientifique qui ont prévalu à la fin des années 1990 et qui sont encore vivaces. Elles montrent que l’émancipation de la revue scientifique vis-à-vis du modèle éditorial papier vient seulement de s’amorcer. Chacune de ces transitions ouvre la voie à de nouvelles modalités de publication qui côtoient les modalités antérieures, sans les anéantir.

L’évolution de la filière semble donc se diriger vers la coexistence de deux modèles socio-économiques, le modèle éditorial et le modèle du flot. La première transition, développée dans le chapitre 1 du mémoire est qualifiée de « Numérisation ». Elle souligne les liens maintenus ou distendus entre le modèle éditorial de la revue papier et celui de la revue électronique. Elle représente une phase d’édition de documents numériques, encore ancrée dans les repères de l’autorité éditoriale de la revue papier.

Durant cette phase, la stabilité des formes structurelle et matérielle de l’article a été préservée. La phase de numérisation a conduit à un accès et à une circulation sans précédent des articles de la revue scientifique. Cette phase exacerbe le processus d’autonomisation de l’article scientifique – amorcé dans les années 1980 autour des bases de données bibliographiques – avec le modèle de la plateforme, introduit par l’offre des grands groupes de l’édition scientifique.

La seconde phase, qualifiée de « Fragmentation », rend compte de la manière avec laquelle les pratiques d’accès à l’article scientifique – autonomisé – se sont développées à l’aide du moteur de recherche Google, proposant un accès simplifié et direct à la publication scientifique. Cette phase donne à voir des mouvements stratégiques entre éditeurs scientifiques et Google, devenu le nouvel intermédiaire de la sous-filière de la revue scientifique. La phase de fragmentation conduit les grands groupes de l’édition scientifique à prendre en compte un nouveau modèle économique, associé au « Libre Accès » destiné à consolider leur place dans la sous-filière.

La troisième partie de la note d’HdR s’appuie sur nos travaux les plus récents – dont certains sont en cours – autour des nouvelles formes de publication de l’article et de la revue scientifique. Cette dernière partie fait appel au paradigme industriel de la création pour mettre en lumière les mécanismes d’intensification de la production scientifique. Elle est traversée par la question du statut et de la nature en redéfinition de l’article et de l’information scientifiques, au sein d’une sous-filière qui émarge à deux modèles socio-économiques, le modèle éditorial et le modèle du flot.

La question du périmètre des communautés ciblées, des nouveaux régimes d’autorité de l’article scientifique en regard des nouvelles formes collaboratives de production de la connaissance scientifique est également soulevée. Les évolutions touchant à la publication scientifique ont été traitées par différentes disciplines (histoire des sciences, sociologie des sciences).

Cette note de mémoire en vue de l’obtention de l’HdR propose une contribution des sciences de l’information et de la communication, par ses propres cadres d’analyse, à la compréhension des évolutions d’une sous-filière du livre, la revue scientifique. Selon le principe de réflexivité, les constats portés par nos travaux empiriques, viennent interroger et alimenter le cadre théorique que nous avons emprunté pour l’exercice de ce mémoire d’HdR.

Nos contributions se situent essentiellement autour des stratégies d’accès, de diffusion et de valorisation développées par les acteurs dominants de la sous-filière, les grands groupes de l’édition scientifique, fragilisés par la montée du modèle socio-économique du flot.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/tel-01281524v1

The application of bibliometrics to research evaluation in the humanities and social sciences: an exploratory study using normalized Google Scholar data for the publications of a research institute

In the humanities and social sciences, bibliometric methods for the assessment of research performance are (so far) less common. The current study takes a concrete example in an attempt to evaluate a research institute from the area of social sciences and humanities with the help of data from Google Scholar (GS).

In order to use GS for a bibliometric study, we have developed procedures for the normalisation of citation impact, building on the procedures of classical bibliometrics. In order to test the convergent validity of the normalized citation impact scores, we have calculated normalized scores for a subset of the publications based on data from the WoS or Scopus.

Even if scores calculated with the help of GS and WoS/Scopus are not identical for the different publication types (considered here), they are so similar that they result in the same assessment of the institute investigated in this study: For example, the institute’s papers whose journals are covered in WoS are cited at about an average rate (compared with the other papers in the journals).

URL :  : https://figshare.com/articles/The_application_of_bibliometrics_to_research_evaluation_in_the_humanities_and_social_sciences_an_exploratory_study_using_normalized_Google_Scholar_data_for_the_publications_of_a_research_institute/1293588