Open Educational Resources and Rhetorical Paradox in the Neoliberal Univers(ity)

Author : Nora Almeida

As a phenomenon and a quandary, openness has provoked conversations about inequities within higher education systems, particularly in regards to information access, social inclusion, and pedagogical practice.

But whether or not open education can address these inequities, and to what effect, depends on what we mean by “open” and specifically, whether openness reflexively acknowledges the fraught political, economic, and ethical dimensions of higher education and of knowledge production processes.

This essay explores the ideological and rhetorical underpinnings of the open educational resource (OER) movement in the context of the neoliberal university.

This essay also addresses the conflation of value and values in higher education—particularly how OER production processes and scholarship labor are valued. Lastly, this essay explores whether OER initiatives provide an opportunity to reimagine pedagogical practices, to reconsider authority paradigms, and potentially, to dismantle and redress exclusionary educational practices in and outside of the classroom.

Through a critique of neoliberalism as critically limiting, an exploration of autonomy, and a refutation of the precept that OER can magically solve social inequalities in higher education, the author ultimately advocates for a reconsideration of OER in context and argues that educators should prioritize conversations about what openness means within their local educational communities.

URL : Open Educational Resources and Rhetorical Paradox in the Neoliberal Univers(ity)

Alternative location : http://libraryjuicepress.com/journals/index.php/jclis/article/view/16

Inventory of Research Data Management Services in France

Author : Violaine Rebouillat

Data has become more and more ubiquitous in the research context. As a result, a growing number of services are created to analyze, store and share research data. This has induced the Research Data Working Group of the Digital Scientific Library (BSN10) to launch an inventory of French research data management services, funded by the Ministry of Higher Education and Research.

The inventory covers all services that are managed by French institutions and infrastructures and dedicated to public research teams from all fields. Sixty services, provided by forty-five structures, have already been identified and analyzed.

The paper describes the methodology used to carry out the inventory and analyzes these first results by service type, scope and research field. It also emphasizes the heterogeneous and emergent nature of the inventoried services.

URL : Inventory of Research Data Management Services in France

Alternative location : http://ebooks.iospress.nl/publication/46651

Une gestion commune des supports de connaissance

Auteur/Author : Silvère Mercier

L’expression « partenariat Public-Communs » (Public-Commons Partnership) a été proposée par l’italien Tommaso Fattori, qui souhaitait montrer qu’il existe une autre voie possible que les partenariats Public-privé classiques, trop souvent à l’origine de formes de privatisation ou d’accaparement de ressources communes.

Plus largement, la notion permet d’éviter l’éceuil de percevoir les communs de la connaissance comme une alternative aux services publics. C’est ce que rappellent les auteurs de cet article consacré à l’oeuvre l’Elinor Ostrom : « la self-governance n’exprime pas l’idée d’une autogestion en totale indépendance mais « d’une capacité à s’organiser pour que chacun puisse participer activement à tous – du moins aux principaux – processus de décision concernant la gouvernance de la communauté » (McGinnis, 2011).

Elle n’implique donc pas une absence d’État – du niveau local au niveau fédéral – mais signifie une participation des communautés « auto-organisées » aux processus politiques dans les domaines qui les touchent. »

On ne saurait donc opposer les services publics que sont les bibliothèques aux communs sous peine d’opérer une contresens sur l’idée même des communs. Dès lors, quelles sont les degrés d’articulations possibles? Dans ce chapitre nous nous intéresserons aux communs de la connaissance sous un angle volontairement limité : celui de la participation citoyenne à la constitution d’objets destinés à favoriser la circulation des savoirs.

Ainsi, par opposition à la mise à disposition ciblée de ressources pour des publics dits “empêchés”, nous considérons ici qu’une gestion en communs de supports de connaissance suppose une participation des citoyens à ce qui reste la plupart du temps l’apanage des professionnels : le choix et la sélection de ce qui est rendu accessible. Comment caractériser ces initiatives de bibliothèques qui pourraient être qualifiées de communs, par opposition au traditionnel Hors-les-murs?

URL : http://www.bibliobsession.net/2017/06/08/chapitre-livre-communs-savoirs-bibliotheques/

Quel modèle économique pour une numérisation patrimoniale respectueuse du domaine public ?

Auteur/Author : Lionel Maurel

Les institutions culturelles (bibliothèques, archives, musées) sont placées dans une position délicate par rapport à la question de la réutilisation des produits de la numérisation patrimoniale. Les crédits publics alloués à la numérisation sont – comme les autres-en baisse et le volume des collections restant à convertir en format numérique est immense.

Confrontées de la part de leurs tutelles à l’injonction de trouver des pistes d’autofinancement, les services culturels sont incités à dégager des ressources propres en levant des redevances sur la réutilisation des oeuvres du domaine public numérisées. Mais d’un côté, il leur est aussi fait reproche de poser de nouvelles enclosures sur les biens communs de la Connaissance que devraient constituer les collections numérisées.

La numérisation constitue en effet le moyen de réaliser la promesse du domaine public, en permettant la reproduction et la diffusion à grande échelle des oeuvres, libérées des contraintes matérielles liées à leurs supports physiques.

Mais encore faut-il que ces activités de numérisation conduites par les acteurs publics soient soutenables financièrement à long terme, ce qui pose un problème de modèle économique devant être regardé en face. Cette question existe depuis les débuts de la numérisation, mais elle risque de se poser avec une acuité nouvelle à l’avenir.

En effet jusqu’à une date récente, la création de nouvelles couches de droits par les institutions culturelles sur les oeuvres numérisées soulevaient de nombreuses questions juridiques et cette pratique était même parfois dénoncée comme relevant du Copyfraud (fraude de droit d’auteur).

Mais avec la loi du 28 décembre 2015 « relative à la gratuité et aux modalités de la réutilisation des informations du secteur public » (dite aussi Loi Valter), la France a choisi de lever l’ambiguïté juridique d’une manière qui ne pourra désormais plus être contestée.

Le texte grave dans le marbre la possibilité pour les institutions culturelles de lever des redevances sur la réutilisation des « informations issues des opérations de numérisation des fonds et des collections des bibliothèques, y compris des bibliothèques universitaires, des musées et des archives ».

Il les autorise également à conclure des partenariats public-privé « pour les besoins de la numérisation de ressources culturelles » avec l’octroi d’exclusivités d’une durée pouvant aller jusqu’à 15 ans, susceptibles elles aussi de limiter la réutilisation des oeuvres.

Que cette possibilité d’établir des redevances de réutilisation soit désormais consacrée ne signifie pas cependant que les institutions culturelles soient obligées d’y recourir. Plusieurs services d’archives, de bibliothèques ou de musées ont choisi d’autoriser la libre diffusion des oeuvres qu’elles numérisent en respectant leur appartenance au domaine public.

URL : https://hal-univ-paris10.archives-ouvertes.fr/hal-01528096/

Ouverture des données, Les enjeux des portails Opendata métropolitains

Auteurs/Authors : Françoise Paquienséguy,  Valentyna Dymytrova

La plupart des Métropoles se dotent de portails OpenData avec un triple objectif : ouvrir les données publiques ; permettre aux citoyens d’y accéder pour leur faciliter la vie et la prise de décision ; soutenir le développement économique du territoire en fournissant ces données à des ré-utilisateurs qui s’en servent pour créer des applications.

Autrement dit, devenir une smart city. Sur la base de la théorie de l’acteur-réseau de Latour (ANT) qui inclut les acteurs non-humains, ici les portails, complétée par une analyse sémio-pragmatique de plusieurs portails métropolitains, nous étudierons à la fois les enjeux en présence pour la Métropole et les acteurs du territoire et les contradictions qui surgissent lors de leur matérialisation dans un portail OpenData.

Si l’analyse globale porte sur 24 portails, seuls quelques-uns seront particulièrement développés lors de la communication : Grand Lyon Data, Rennes Métropole, Montpellier Méditerranée Métropole, Open Data Bordeaux, Berlin Open Data, London Datastore, New York Open Data et Séoul Open Data.

URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526769

Claims About Benefits of Open Access to Society (Beyond Academia)

Author : ElHassan ElSabry

This study tries to systematically identify claims about societal benefits of Open Access by analyzing different documents written by Open Access supporters. Three types of documents are used: key declarations and statements in support of Open Access, Open Access policies issued by public funding agencies and journal editorials announcing the adoption of Open Access.

Analysis shows these three types emphasize different benefits for Open Access as they address different audience. There is strong support of the idea that Open Access has benefits to different groups of people outside side the university/credentialed research institutes.

It is not clear how much evidence is available to support these claims, but identifying them would suggest new stakeholders to involve in the conversation and perhaps also inform the ongoing debate about who should bear the cost of Open Access.

URL : Claims About Benefits of Open Access to Society (Beyond Academia)

Alternative location : http://ebooks.iospress.nl/publication/46640

Framing a Situated and Inclusive Open Science: Emerging Lessons from the Open and Collaborative Science in Development Network

Authors : Rebecca Hillyer, Alejandro Posada, Denisse Albornoz, Leslie Chan, Angela Okune

What is open science and under what conditions could it contribute towards addressing persistent development challenges? How could we re-imagine and enrich open science so that it is inclusive of local realities and a diversity of knowledge traditions?

These are some of the questions that the Open and Collaborative Science in Development Network (OCSDNet) is attempting to answer.

In this paper, we provide the rationale and principles underlying OCSDnet, the conceptual and methodological frameworks guiding the research, and preliminary findings from the network’s twelve globally diverse research projects.

Instead of a “one-size-fits-all” approach to open science, our findings suggest that it is important to take into account the local dynamics and power structures that affect the ways in which individuals tend to collaborate (or not) within particular contexts.

Despite the on-going resistance of powerful actors towards new forms of creating and sharing diverse knowledge, concluding evidence from the twelve research teams suggests that open science does indeed have an important role to play in facilitating inclusive collaboration and transformatory possibilities for development.

URL : Framing a Situated and Inclusive Open Science: Emerging Lessons from the Open and Collaborative Science in Development Network

Alternative location : http://ebooks.iospress.nl/publication/46639