Measuring Cost per Use of Library-Funded Open Access Article Processing Charges: Examination and Implications of One Method

Authors : Crystal Hampson, Elizabeth Stregger

INTRODUCTION

Libraries frequently support their open access (OA) fund using money from their collections budget. Interest in assessment of OA funds is arising. Cost per use is a common method to assess library collections expenditures.

OA article processing charges (APCs) are a one-time cost for global, perpetual use. Article level metrics provide data on global, cumulative article level usage. This article examines a method and discusses the limitations and implications of using article level metrics to calculate cost per use for OA APCs.

METHODS

Using different APC models from two publishers, PLOS and BioMed Central, this article presents a cost per use formula for each model.

RESULTS

The formula for each model is demonstrated with available data. The examples suggest a very low cost per use for OA APCs after only three years.

DISCUSSION

Several limitations exist to obtaining article level data currently, including the nature of open access and accessibility of the data. OA articles’ usage levels are high and include use from altruistic access. Cost per use comparison with traditional publishing models is possible; however, comparison between different OA expenditures with very low costs per use may not be helpful.

CONCLUSION

Article level metrics can provide a means to measure cost per use of OA APCs. Libraries need increased access to article level usage data. They will also need to develop new benchmarks and expectations to evaluate APC payments, given higher usage levels for OA articles and considering altruistic access.

URL : Measuring Cost per Use of Library-Funded Open Access Article Processing Charges: Examination and Implications of One Method

DOI : http://doi.org/10.7710/2162-3309.2182

Libre accès aux savoirs et accès ouvert aux publications

Auteur/Author : Jérôme Valluy

L’étude sociologique des débats médiatiques et de l’action publique, en France entre 2013 et 2017, sur l’accès ouvert aux publications scientifiques et didactiques de sciences humaines et sociales issues du système universitaire, sous l’angle de la préservation du pluralisme, permet de souligner l’intérêt de distinguer conceptuellement « libre accès » aux savoirs et « accès ouvert » aux publications. Dans la configuration étudiée, l’action publique, gouvernementale et militante, en faveur de l’accès ouvert s’oriente vers des finalités de centralisation et de contrôles qui l’éloignent progressivement de l’idéal philosophique du libre accès aux savoirs.

Ce phénomène donne l’opportunité de repenser à nouveaux frais le sens du mot « libre », dans « libre accès » aux savoirs, en cherchant à mieux identifier les libertés – celles indissociablement liées des auteurs et lecteurs – nécessaires à la recherche et à l’enseignement en SHS.

URL https://rfsic.revues.org/3194

La notion de Science Ouverte dans l’Espace européen de la recherche. Entre tendances à l’« exotérisation » et à la « gestionnarisation » de la recherche scientifique

Auteur/Author : Marc Vanholsbeeck

Cet article analyse les prescriptions européennes en matière d’Open Science et évalue la mesure dans laquelle celles-ci contribuent à résoudre la contradiction qui leur préexiste entre les prescrits qui, au sein de l’Espace européen de la recherche, encouragent les chercheurs à ouvrir la démarche scientifique et les produits de la recherche à des parties prenantes extérieures, et ceux qui incitent à fonder les indicateurs de performance en matière de recherche sur les articles de revue savante internationale.

A cet égard, la combinaison de la publication en OA avec l’archivage d’une diversité de produits de la recherche sur des répertoires OA s’avère préférable au basculement unilatéral dans la voie dorée de l’OA, par le biais de « big deals » avec les Majors.

URL : https://rfsic.revues.org/3241

Open notebook science as an emerging epistemic culture within the Open Science movement

Authors : Anne Clinio, Sarita Albagli

The paper addresses the concepts and practices of “open notebook science” (Bradley, 2006) as an innovation within the contemporary Open Science movement. Our research points out that open notebook science is not an incremental improvement, but it is a new “literary technology” (Shapin, Shaffer, 1985) and main element of a complex open collaboration ecosystem that fosters a new epistemic culture (Knorr-Cetina, 1999).

This innovation aimed to move from a “science based on trust” to a science based on transparency and data provenance – a shift that recognizes the ability of scientists in performing experiments, but mostly, values their capacity of documenting properly what they say they have done. The theoretical framework was built with the notion of epistemic culture (Knorr-Cetina, 1999) and the “three technologies” perspective used by Shapin and Shaffer (1985) to describe the construction by natural philosophers of “matter of fact” as “variety of knowledge” so powerful that became synonymous of science itself.

Empirically, we entered the “open lab” through a netnography that led us to understand that the epistemic culture being engendered by its practitioners is based on a “matter of proof”.

URL : https://rfsic.revues.org/3186

De l’open data à l’open science : retour réflexif sur les méthodes et pratiques d’une recherche sur les données géographiques

Auteurs/Authors : Nathalie Pinède, Matthieu Noucher, Françoise Gourmelon, Karel Soumagnac-Colin

Nous mobilisons ici l’expérience d’un projet de recherche en cours pour analyser la façon dont les nouveaux terrains d’expérimentations sur le web, modifient les conditions de la pratique scientifique, des objets aux méthodes, de l’open data à l’open science.

La massification des données géographiques disponibles sur le web reconfigure les dynamiques de recherche selon trois axes de transformation : les objets, les méthodes et les pratiques de recherche. Tout d’abord, nous soulignerons comment les enjeux de pouvoir autour de la cartographie se sont déplacés avec l’avènement du web et de l’open data.

Nous développerons ensuite les impacts en matière de méthodologie de recherche dans un contexte d’approche interdisciplinaire. Enfin, nous montrerons comment ce projet de recherche s’inscrit dans une démarche de type open science.

URL : https://rfsic.revues.org/3200

La communication scientifique directe vers un public élargi. L’actualité sociale traitée par des chercheurs dans les carnets de recherche Hypothèses

Auteur/Author : Ingrid Mayeur

Cette contribution entend questionner un type de médiation sociale qu’autorise la communication scientifique en régime d’accès ouvert, à savoir la divulgation de connaissances en sciences humaines et sociales – ci-après SHS – auprès d’un public dépassant la seule sphère académique.

Je prendrai pour terrain d’investigation la plateforme d’édition numérique OpenEdition, et plus spécifiquement Hypothèses, espace de blogging scientifique. Il sera question d’une modalité particulière de divulgation, qui est le traitement de l’actualité par des chercheurs à travers leurs grilles de lectures disciplinaires en sciences humaines et sociales.

Dans l’exploration du corpus, je mettrai l’accent sur les modes d’appropriation du dispositif éditorial d’Hypothèses par les chercheurs qui y commentent l’actualité, les auditoires et usages que laissent entrevoir les textes, ainsi que les procédés discursifs d’ajustement mis en œuvre.

J’espère ainsi contribuer à décrire les caractéristiques de la médiation produite par cette forme de traitement de l’actualité, pour mettre en cause le caractère direct de la communication scientifique sur un carnet de recherche en ligne inscrit dans une plateforme d’édition numérique en accès ouvert.

URL : https://rfsic.revues.org/3224

Le libre accès vu d’Afrique francophone subsaharienne

Auteurs/Authors : Florence Piron, Antonin Benoît Diouf, Marie Sophie Dibounje Madiba, Thomas Hervé Mboa Nkoudou, Zoé Aubierge Ouangré, Djossè Roméo Tessy, Hamissou Rhissa Achaffert, Anderson Pierre, Zakari Lire

Vu d’Afrique francophone subsaharienne, le combat pour le libre accès prend un sens autre que celui qui a cours dans les pays du Nord. Le détour proposé dans cet article vise à mettre au jour des enjeux qui restent souvent invisibles dans les débats autour du libre accès, notamment les mécanismes d’exclusion mis en place par le système-monde de la publication scientifique, dominé par le modèle marchand anglo-saxon.

Nous montrerons qu’une conception du libre accès qui se limite aux questions juridiques et techniques de l’accessibilité de la science sans réfléchir aux rapports entre centre et périphérie peut devenir une source d’aliénation épistémique et de néocolonialisme dans les pays des Suds.

En revanche, si on intègre le souci de la mise en valeur des savoirs produits dans la périphérie et la conscience de tout ce qui freine la création de ces savoirs, le libre accès peut devenir un outil de justice cognitive au service de la construction d’un universalisme inclusif propre à une science ouverte juste.

URL : https://rfsic.revues.org/3292