Diffusion des documents et données numériques pour la recherche des fonds scientifiques des sciences humaines et sociales :

Les fonds documentaires et plus largement les données sources pour la recherche dans les Sciences humaines et sociales (SHS) ont commencé à prendre le tournant du numérique, de plus en plus de données, servant à faire de la recherche en SHS, sont nativement numériques.

Il s’agit de mettre en œuvre une importante politique de conservation et de diffusion numérique des fonds, acquis la plupart du temps sur fonds publics depuis plus de 40 ans. Cela implique de la numérisation, de la redocumentarisation, de développer des accès multiples tout en assurant l’interopérabilité des données et en plaçant ces fonds dans le web de données.

Depuis 2005, les choses ont évoluées dans le bon sens, mais l’informatisation des fonds documentaires reste faible, il s’agit maintenant d’atteindre une masse critique, de gérer un passage à l’échelle supérieure afin de positionner les données des SHS dans l’extension du web que sera dans quelques années le web de données. Le web à 20 ans, il est devenu l’espace la diffusion des publications scientifiques (revues, sites, ouvrages, colloques, etc.) qui ont été les premières à l’utiliser comme vecteur de diffusion massive.

Mais, pour le moment, il reste relativement vide de « données brutes » : il est temps d’inter-connecter les publications et fonds documentaires, mais aussi les fonds entre eux, afin de construire des espaces de données plus larges, mondiaux, dans le cadre de l’open access quand cela est possible afin d’offre aux scientifiques de demain des corpus de données numériques, documentés, accessibles, interopérables et pérennes.

Cette note expose le potentiel, les réalisations en cours et trace des perceptives opérationnelles et fonctionnelles pour la mise en œuvre d’un projet de conservation et de diffusion numérique des fonds documentaires et des données « brutes » de la recherche en SHS.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00494227/fr/

Pour une plus grande visibilité des travaux des chercheurs : l’exemple de l’archive ouverte PhysiologieAnimale http://phy043.tours.inra.fr:8080/

Auteur/Author : Hélène Bosc

Le chef de département de Physiologie Animale de l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) a signé en février 2002, l’Initiative de Budapest (BOAI). En signant il s’est engagé à promouvoir le libre accès par la voie verte (auto-archivage) et par la voie d’or (publications en libre accès).

En tant que bibliothécaire-documentaliste travaillant dans ce département, j’ai donc pu mettre en place l’Archive PhysiologieAnimale car l’investissement financier a été quasiment nul.

Nous avons récupéré une vieille machine (SUN /Unix) et notre informaticien a installé le logiciel open source EPrints http://www.eprints.org/. Notre serveur de dépôt de documents a été créé en avril 2002.

Il est expliqué dans ce texte comment nous l’avons rempli. Les politiques des éditeurs, d’après le registre ROMEO en 2003-2004 et la politique d’Elsevier, avant que cet éditeur ne devienne totalement « vert » en juin 2004, y sont mentionnées.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00497213/fr/

Sciences et société en interaction sur Internet. Éléments pour une histoire de l’édition électronique en sciences humaines et sociales

Dans l’histoire des rapports complexes qu’entretiennent sciences et société, le développement des réseaux numériques constitue un moment stratégique, que ce soit au niveau de leur développement technique, ou des modifications que ce développement produit sur les formes de la communication scientifique.

Le cas particulier des sciences humaines et sociales met bien en évidence le rôle de médiation que les TIC jouent dans les relations entre sciences et société.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00439828/en/

Pour une pratique réflexive des documents numériques

L’article examine des exemples de pratiques des documents numériques liés à la recherche universitaire. Par l’examen de quatre axes (conservation, diffusion, usages et transmission), il entend illustrer certains enjeux pratiques, méthodologiques et épistémologiques du passage au numérique. Cette contribution souhaiterait ainsi susciter un intérêt collectif pour cette problématique.

URL : https://popups.uliege.be/2030-1456/index.php?id=282&file=1&pid=262