Les réseaux scientifiques et d’acteurs de terrain : Webographie, sondage et création d’un réseau

Le projet de réseau poursuit trois objectifs principaux : Mettre en réseau, communiquer et informer. Mettre en réseau en créant des possibilités de rencontres et de tutorat entre membres du réseau et en formant les jeunes chercheurs à la rédaction d’articles scientifiques de qualité.

Communiquer en créant un lieu d’échanges accessible au plus grand nombre avec la possibilité de mettre des messages, d’initier des discussions, de déposer des textes (par exemple des rapports de projets). Informer en diffusant des informations sur la revue FACTS et les différentes initiatives de celle-ci. Pour ce faire, une partie du projet s’appuiera sur des plateformes « Open source » existantes telle que Drupal.

La première partie du projet était de faire état de ce qui existe actuellement dans le domaine et les besoins identifiés par des scientifiques. Le seconde était de concevoir le réseau. Le réseau est disponible à l’adresse suivante : http://www.linart.qc.ca/projets/facts/en .”

URL : http://vertigo.hypotheses.org/files/2011/09/%C3%89tude_r%C3%A9seaux_sociaux_scientifiques_num%C3%A9riques.pdf

L’édition numérique dans les pays en développement

“E-books, impression à la demande, sites de vente en ligne, essor des téléphones portables… les nouvelles technologies transforment profondément le mode de circulation des textes. Dans les pays en développement, qui connaissent à différentes échelles de graves contraintes en infrastructure, l’enjeu est de taille.

Quels nouveaux acteurs apparaissent dans les pays du Sud, en marge des systèmes puissants déjà formés aux États-Unis, en Europe et au Japon ? Peut-on concevoir une évolution autonome des publications numériques dans les pays en développement par rapport à celle des pays riches ? Quelles politiques d’appui peuvent être mises en place pour encourager la croissance de cette nouvelle industrie et pour aider et accompagner les acteurs traditionnels à s’adapter aux changements ?

Des expériences numériques menées dans le Sud permettent d’entrevoir que les nouvelles technologies constituent une grande opportunité pour les pays en développement – notamment en termes de diffusion – à condition que les entrepreneurs locaux cherchent des modèles originaux, adaptés aux besoins concrets de leurs communautés.”

URL : http://alliance-lab.org/etude/wp-content/uploads/edition_numerique.pdf

Les revues électroniques scientifiques : stratégies éditoriales et médiation de l’information

Auteur/Author : Moncef Mehrezi

Depuis quelques années on assiste à la naissance d’un nouveau modèle d’édition. il trouve ses origines dans l’édition classique sur support papier et qui s’inspire des nouvelles technologies de la communication comme outil de production et de diffusion.

L’édition électronique a suivi l’évolution, on peut mieux exploiter les capacités de l’Internet, augmenter l’efficacité des liens hypertexte et améliorer l’interactivité tant la production d’un éditeur commercial que dans une bibliothèque universitaire.

L’innovation est dans ce sens un concept de base, fondateur dans ce domaine, elle concerne les éditeurs qui réalisent de nouveaux produits et proposent des services à valeur ajoutée. Mais aussi la bibliothèque en tant que médiateur de l’information via les nouvelles technologies.

Le contexte actuel de l’édition est en pleine mutation, les changements sont énormes et l’impact des TIC est de plus en plus important. Les nouvelles technologies participent réellement à la reconfiguration des pratiques éditoriales.

La chaîne classique de l’édition basée sur le papier est en train de changer voir disparaitre dans puiseurs disciplines comme la médecine, la physique ou les mathématiques.

URL : http://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00548152/fr/

Les nouvelles formes d’évaluation scientifique : quelles évolutions en sciences, technique et médecine ?

Dès 1960, l’Institute for Scientific Information (I.S.I.) de Philadelphie, sous l’impulsion d’Eugen Garfield, a mis en œuvre le Science Citation Index (S.C.I) pour l’évaluation des auteurs, suivi en 1975 par le Journal Citation Reports (J.C.R.) pour celle des revues.

Au terme d’une analyse critique de ce modèle, nous envisagerons de nouvelles approches : l’algorithme mis au point sur le site Citebase par les équipes de S.Harnad à Southampton (G.-B.) et T.Brody à Cornell (Ithaca, N.-Y.) sur le miroir britannique d’ArXiv.org. (l’un des plus importants sites mondiaux d’archives ouvertes scientifiques) Scholar Google, avatar du moteur généraliste standard lancé sur le Net en novembre 2004 deux alternatives récentes à la définition d’un facteur d’impact proposées par J.E. Hirsch (facteur h lié à la production individuelle d’un chercheur) et l’équipe de J. Bollen (Journal Status) ; donc sur les Auteurs d’une part et les Sources de l’autre le modèle du ” collectif ” Faculty of 1000 dans les domaines biomédicaux.

Son originalité par rapport aux précédents réside dans le primat de l’évaluation “humaine” qualitative sur le principe statistique de la citation. Après un essai de typologie des comités de lecture et des usages en cours dans les différentes disciplines scientifiques, on conclura sur la nécessité d’explorer rapidement la voie d’un nouvel outil d’évaluation libre d’accès, dont les règles seraient clairement définies, tant au niveau de la couverture qu’à celui des critères d’analyse qualitative et statistique.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00260459/fr/

L’évaluation des publications scientifiques : nouvelles approches, nouveaux enjeux

Après avoir resitué l’évaluation dans un contexte international (notamment Shanghai) et national (programme P150 de la LOLF), l’étude porte sur une analyse critique du modèle ISI et des modèles alternatifs (Eigenfactor et dérivés du Weighted Page Rank). Elle tente de définir les conditions d’une évaluation plus qualitative en lien avec les Archives ouvertes.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00589641/fr/

Le JCR facteur d’impact (IF) et le SCImago Journal Rank Indicator (SJR) des revues françaises : une étude comparative

Auteurs/Authors : Joachim Schöpfel, Hélène Prost

Une des fonctions principales des revues scientifiques est de contribuer à l’évaluation de la recherche et des chercheurs. Depuis plus de 50 ans, le facteur d’impact (IF) de l’Institute of Scientific Information (ISI) est devenu l’indicateur dominant de la qualité d’une revue, malgré certaines faiblesses et critiques dont notamment la sur-représentation des revues anglophones. Cela est un handicap aussi bien pour les chercheurs français que pour les éditeurs francophones ; publier en français n’est pas valorisant.

Or, il existe depuis 2007 une alternative sérieuse à l’IF : le nouveau SCImago Journal Rank Indicator (SJR) qui applique l’algorithme de Google (PageRank) aux revues de la base bibliographique SCOPUS dont la couverture est plus large que celle de l’ISI.

Le but de notre étude est de comparer ces deux indicateurs par rapport aux titres français. L’objectif est de répondre à trois questions : Quelle est la couverture pour les titres français indexés par l’ISI et par SCOPUS (nombre de revues, domaines scientifiques) ? Quelles sont les différences des deux indicateurs IF et SJR par rapport aux revues françaises (classement) ? Quel est l’intérêt du SJR pour l’évaluation, en termes de représentativité des titres français ?

Les résultats de notre analyse de 368 revues françaises avec IF et/ou SJR sont plutôt encourageants pour une utilisation du nouvel indicateur SJR, du moins en complémentarité au IF :

(1) Couverture : 166 revues sont indexées par l’ISI (45 %), 345 revues par SCOPUS (94 %), 143 revues par les deux (39 %). 82% des revues sont issus des domaines STM, 18% des domaines SHS. La couverture de SCOPUS est meilleure surtout en médecine et pharmacologie.

(2) Classement : Pour les titres avec IF et SJR, la corrélation entre les deux indicateurs est significative (0,76). En termes de classement (ranking), l’IF différencie mieux les revues que le SJR (155 vs. 89 rangs). En revanche, du fait de la couverture plus exhaustive de SCOPUS, le SJR rend visible au niveau international davantage de titres.

(3) Représentativité : L’intérêt de SCOPUS et du SJR réside dans la couverture plus représentative de l’édition française (19% vs 9% pour ISI/IF), notamment en STM (38% vs 19 %), beaucoup moins en SHS (6% vs 2 %). Sont indexés surtout les titres de quelques grands éditeurs français ou internationaux ; la plupart des éditeurs français (80 %–90 %) n’ont aucun titre dans le JCR et/ou SCOPUS, même si de nouveau SCOPUS est plus représentatif (avec 17% des éditeurs vs 10% pour le JCR).

Les problèmes méthodologiques et les perspectives pour une évaluation multidimensionnelle sont discutés. L’étude compare le IF et le SJR par rapport aux 368 titres français avec IF et/ou SJR. Les résultats : La couverture du SJR est plus large que celle de l’IF (94% vs 45%) et meilleure surtout dans les sciences médicales. Pour les titres avec IF et SJR, la corrélation entre les deux indicateurs est significative (0,76). En termes de classement (ranking), l’IF différencie mieux les revues que le SJR (155 vs 89 rangs). L’intérêt du SJR réside dans la couverture plus représentative de l’édition française (19% vs 9% avec IF), notamment en STM (38% vs 19 %), moins en SHS (6% vs 2 %).

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00567847/fr/