Développer des ressources numériques pour un public spécialisé : enjeux bibliothéconomiques et informationnels

Auteur/Author : Camille Hervé

Le centre de documentation de l’Institut Bioforce ambitionne de développer ses ressources numériques avec notamment un service de prêt numérique. Cette mission de stage a abouti à l’élaboration d’un plan d’action suivant une méthodologie de projet appuyée par des concepts de bibliothéconomie et des sciences de l’information et de la communication.

Ceci a permis de s’intéresser à la notion de document numérique et ses enjeux dans un contexte organisationnel spécifique, grâce à une analyse des sources de documentation numérique.

URL : Développer des ressources numériques pour un public spécialisé : enjeux bibliothéconomiques et informationnels

Alternative location : http://www.enssib.fr/bibliotheque-numerique/notices/67252-developper-des-ressources-numeriques-pour-un-public-specialise-enjeux-bibliotheconomiques-et-informationnels

Publicisations, lettrures scientifiques et évolutions des modes éditoriaux

Auteur/Author : Gabriel Gallezot

Lettrure scientifique à l’ère du numérique.  La lettrure désigne de manière interdéterminée les activités de lecture et d’écriture perçues comme une seule et même activité, quand la littératie désigne selon l’OCDE (2000) « l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite dans la vie courante, à la maison, au travail et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses connaissances et ses capacités ».

Il y a donc l’activité de l’activité de lecture-écriture (lettrure) et l’aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite (littératie). Quelques 700 années séparent ces termes et cette appréhension de l’appropriation des objets culturels. Il sont aussi fortement liées par un processus, car c’est bien par un travail répété de lecture et d’écriture que l’on acquiert les connaissances qui permettent l’intelligibilité du monde sensible.

En contexte numérique les dispositifs de communication rendent indissociables les pratiques de lecture-écriture. Quand le « clavier » s’impose au « stylo »,  « l’écran » réuni le « livre » et « la page blanche », les blogs (et autres CMS) proposent un « web inscriptible », les réseaux sociaux négocient la « clôture du texte » et les moteurs de recherche ordonnent le « sommaire »… nos schémas cognitifs, nos pratiques informationnelles et communicationnelles se modifient.

Analyser « la lettrure scientifique à l’ère du numérique » c’est mettre en lumière ce processus, ces modifications en contexte scientifique. Le terme de Lettrure est ici préféré au terme Litteratie pour renforcer l’aspect « littérature savante » énoncé au 13e siècle, mais comme nous l’avons indiqué il s’agit bien de la même démarche reconduite, renouvelée par des techniques intellectuelles et dispositifs de communication.

URL : Publicisations, lettrures scientifiques et évolutions des modes éditoriaux

Alternative location : https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_01438208

Humanités numériques responsables

Auteur/Author : Bernard Reber

Les humanités numériques sont bien loin de se résumer aux seules sciences documentaires augmentées. Elles affectent les savoirs eux-mêmes. Cet article part donc des humanités dans leur origine historique pour comparer et lier de diverses manières les sciences qui lisent et celles qui comptent.

Il aborde également les façons dont ces sciences se répondent, un des sens de responsabilité (responsiveness). Nous esquisserons cinq itinéraires de pensée au sein des humanités numériques, entre technologies de l’information et de communication et sciences humaines et sociales.

Cela fera le lien entre les humanités numériques et la notion émergente, principalement en Europe, d’Innovation et de recherche responsables (IRR). Elle est différente des évaluations éthiques qui s’imposent déjà à toute recherche (Ethical complicance).

Celles qui comportent des technologies d’information (TIC) ont détrôné par leur nombre celles qui préoccupaient la bioéthique. Nous verrons alors la richesse des conceptions de la responsabilité morale. Nous terminerons avec des problèmes liés à l’ontologie des humanités numériques, à celle de l’action, et à la décontextualisation qu’elles induisent.

URL : http://terminal.revues.org/1575

Le blog de recherche comme journal de bord informatique. Un soutien à la réflexivité, à l’analyse, à la communication et à la scientificité?

Auteur/Author : Christophe Lejeune

En recherche qualitative, le journal de bord permet aux chercheurs de se rappeler leurs observations, de réfléchir à leurs pratiques et de catalyser leurs analyses via l’écriture. Patiente et personnelle, sa rédaction est solitaire et son contenu reste privé.

Pour leur part, les blogs de recherche mobilisent l’écriture pour expliciter publiquement les questions, les résultats intermédiaires et le cheminement des chercheurs. Adossé aux pratiques de publication sur les blogs scientifiques, un journal de bord informatisé peut se doter de différents niveaux de publicité : certaines notes restent privées, d’autres s’élaborent au sein de l’équipe de recherche, d’autres encore sont accessibles aux commanditaires ou aux informateurs, les dernières enfin sont publiques.

Outre ses vertus de coordination du travail collectif, une telle plateforme permettrait d’expliciter publiquement le parcours de recherche et, ce faisant, de démontrer la scientificité des recherches qualitatives.

URL : http://www.recherche-qualitative.qc.ca/documents/files/revue/hors_serie/HS-20/rq-hs-20-lejeune.pdf

La place des données publiques dans la communication territoriale : le cas des données liées aux transports et déplacements dans la métropole de Grenoble

Auteur/Author : Mouhameth Beye

L’objectif de ce mémoire est d’analyser l’historicité de l’ouverture des données publiques au niveau local précisément à la métropole de Grenoble. Il propose l’analyse de deux corpus relatifs à la mise à disposition de l’information publique locale : le magazine de la métropole de Grenoble de 1996 à 2015 et le portail « open data » de ladite métropole.

Ce présent travail se donnera pour mission de s’interroger sur la temporalité de cette pratique d’ouverture des données publiques matérialisées aujourd’hui par les portails du même nom.

Nous faisons l’hypothèse que l’ouverture des données publiques, au niveau local, constituerait un renouvellement de l’information service, pratique déjà existante historiquement dans les supports de communication des collectivités territoriales et que les transformations qu’elle apporte ne sont pas à la hauteur des discours qui l’accompagnent, faisant de lui une « révolution » dans la manière de gérer l’information publique locale.

Ce travail s’inscrit totalement dans les sciences de l’information et de la communication (SIC) dans la mesure où il questionne l’information publique, partie intégrante de la communication publique.

URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01373242

Les pratiques informationnelles des chercheurs à l’ère du numérique

Auteur/Author : Amal Jaouzi

Dans la présente étude, nous avons tenté d’analyser les modalités d’accès aux informations scientifiques et techniques, en particulier et aux publications scientifiques éditées par les grands éditeurs, en général.

Nous précisons que ladite analyse porte principalement sur les pratiques informationnelles des chercheurs issus des pays en voie de développement, notamment les enseignants-chercheurs et les doctorants marocains.

En effet, notre étude s’inscrit dans le domaine des Sciences de l’Information et de la Communication dans la mesure où elle traite principalement les problématiques d’accès aux communications scientifiques.

Á ce titre, en vue d’apporter des éléments de réponse et d’explication aux questions de recherche que nous avons défini au début de cette étude, nous nous sommes entretenus avec vingt-et-un (21) chercheurs marocains issus de trois instituts d’enseignement supérieur : IAV, INPT et ESI, dont le domaine est respectivement, l’agronomie et la médecine vétérinaire ; les télécommunications et les sciences de l’information.

Il s’agit d’un entretien semi-directif guidé par une grille d’entretien. Par ailleurs, selon les résultats de l’enquête menée, l’accès aux informations scientifiques est problématique au Maroc.

Les chercheurs font appel à des pratiques contournées pour acquérir les articles scientifiques, notamment, l’utilisation de certains réseaux de partage tel que ResearchGate ou l’utilisation des sites de recensement des productions scientifiques de grands éditeurs, comme la plate-forme Sci-Hub ou Libgen.

Outre ces constats, nous avons tenté, par le biais de ce travail, de situer l’usage du hashtag #IcanhazPDF dans la démarche d’accès aux communications scientifiques. Par conséquent, nous avons constaté que ladite pratique demeure récente et méconnue dans le contexte marocain mais, à laquelle les chercheurs marocains ont porté un intérêt particulier et ont exprimé leurs volontés de l’utiliser et de la pratiquer.

La valeur ajoutée de ce travail est transversale dans le sens où il présente une analyse axée sur l’usage des productions scientifiques dans deux contextes différents : marocain et étranger -en particulier français- et dans le sens où il présente également l’étude d’une pratique nouvelle qui n’a pas été traitée par un grand nombre de chercheurs.

Nous évoquons, à ce niveau, la pratique de demande des articles scientifiques payants moyennant le hashtag #IcanhazPDF sur le réseau social Twitter.

URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01379402

Améliorer l’exposition des données de la recherche : la publication de data papers

Auteur/Author : Nathalie Reymonet

Les données de la recherche sont l’objet de l’intérêt des financeurs de la recherche publique, qui incitent les chercheurs à partager ces données, afin de répondre à des enjeux financiers comme de circulation des savoirs.

Parmi les différentes modalités de la communication scientifique, la publication d’un « data paper » est une démarche relativement nouvelle. Le « data paper », ou article sur des données, décrit des données scientifiques et propose un lien vers un entrepôt de données qui les stocke.

La description est en particulier très précise sur les points techniques et la méthodologie de production des données. Cette démarche va dans le sens de l’exposition des données, de leur accessibilité, leur interopérabilité et leur réutilisabilité, répondant ainsi aux recommandations des communautés d’intérêt de la recherche académique.

Ce texte présente la structure et le contenu d’un « data paper » ainsi que des exemples de revues qui publient de tels articles.

URL : Améliorer l’exposition des données de la recherche : la publication de data papers

Alternative location : https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_01427978