Reproducible and reusable research: Are journal data sharing policies meeting the mark?

Author : Nicole A Vasilevsky, Jessica Minnier, Melissa A Haendel, Robin E Champieux

Background

There is wide agreement in the biomedical research community that research data sharing is a primary ingredient for ensuring that science is more transparent and reproducible.

Publishers could play an important role in facilitating and enforcing data sharing; however, many journals have not yet implemented data sharing policies and the requirements vary widely across journals. This study set out to analyze the pervasiveness and quality of data sharing policies in the biomedical literature.

Methods

The online author’s instructions and editorial policies for 318 biomedical journals were manually reviewed to analyze the journal’s data sharing requirements and characteristics.

The data sharing policies were ranked using a rubric to determine if data sharing was required, recommended, required only for omics data, or not addressed at all. The data sharing method and licensing recommendations were examined, as well any mention of reproducibility or similar concepts.

The data was analyzed for patterns relating to publishing volume, Journal Impact Factor, and the publishing model (open access or subscription) of each journal.

Results

11.9% of journals analyzed explicitly stated that data sharing was required as a condition of publication. 9.1% of journals required data sharing, but did not state that it would affect publication decisions. 23.3% of journals had a statement encouraging authors to share their data but did not require it.

There was no mention of data sharing in 31.8% of journals. Impact factors were significantly higher for journals with the strongest data sharing policies compared to all other data sharing mark categories. Open access journals were not more likely to require data sharing than subscription journals.

Discussion

Our study confirmed earlier investigations which observed that only a minority of biomedical journals require data sharing, and a significant association between higher Impact Factors and journals with a data sharing requirement.

Moreover, while 65.7% of the journals in our study that required data sharing addressed the concept of reproducibility, as with earlier investigations, we found that most data sharing policies did not provide specific guidance on the practices that ensure data is maximally available and reusable.

URL : Reproducible and reusable research: Are journal data sharing policies meeting the mark?

DOI : https://peerj.com/articles/3208/

 

Le développement du réseau Mir@bel pour le signalement et l’accès aux revues francophones en SHS : Un exemple d’adaptation aux transformations du numérique

Auteurs/Authors : Bernard Teissier, Sophie Fotiadi

Liée à la transition numérique, l’évolution des modalités de diffusion des revues en Sciences humaines et sociales (SHS) entraîne une évolution des méthodes et outils mis en œuvre par les professionnels de l’information pour signaler les accès en ligne et faire face à la très grande quantité d’information disponible, à sa dispersion, aux modèles économiques variés et à la question de l’accès ouvert.

La nécessité de maîtriser les métadonnées opérées et d’acquérir des compétences spécifiques a conduit à la mise en place du projet Mir@bel. Ce réseau documentaire produit une base de connaissance mutualisée, porte d’entrée sur les revues, qui intègre les bouquets commerciaux comme les revues en libre accès.

L’information sur les accès en ligne disponibles (texte intégral, résumés, sommaires) est enrichie de liens rebonds complémentaires. Les partenaires se partagent la veille sur les revues et contrôlent les flux de données agrégés automatiquement depuis les quatre principaux portails francophones (Cairn.info, Érudit, Persée, Revues.org).

Le développement et l’organisation du réseau, son ouverture internationale et la diversification des partenariats, comme l’évolution des pratiques professionnelles, sont d’autres acquis significatifs du projet.

Mir@bel esquisse ce que pourrait être un outil documentaire pour les revues, étendu à toutes les facettes de leur présence numérique.

URL :Le développement du réseau Mir@bel pour le signalement et l’accès aux revues francophones en SHS : Un exemple d’adaptation aux transformations du numérique

Alternative location : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_01330303

Small scholar-led scholarly journals: Can they survive and thrive in an open access future?

Author : Heather Morrison

This article presents early results of a research project designed to further our understanding of how to ensure that small scholar-led journals can survive and thrive in a global open access knowledge commons.

This phase of the research focuses on generation of ideas through interviews and focus groups with 15 participants involved in producing small scholar-led journals that either are or would like to become open access.

Although a couple of journals reported that they could survive in an open access future based on existing resources, most were concerned about survival and none expressed confidence that they could thrive in an open-access future.

These journals are far more diverse than one might imagine. Comparing the costs of article production from one journal with another might not make sense. A number of avenues for further research are discussed.

URL : Small scholar-led scholarly journals: Can they survive and thrive in an open access future?

Alternative location : http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/leap.1015/full

De l’usage des revues juridiques dématérialisées : A propos des interactions entre TIC et recherche juridique

Si la réussite d’une revue juridique se traduit tant par la diversité des thématiques abordées et de ses auteurs que par l’actualité des propos, force est de reconnaître que sa longévité est un critère tout aussi pertinent. Une existence qui doit essentiellement sa pérennité à l’investissement originel de ses créateurs et continu de ses contributeurs.

Il faut avouer que le support dématérialisé évince toute contrainte financière substantielle pour une revue et que l’accès libre aux articles (le fameux open-access) facilite grandement la diffusion des travaux de recherche. La revue Neptunus du Centre de Droit Maritime et Océanique de l’Université de Nantes a ainsi été précurseur dans la diffusion des idées sans contrainte matérielle ou financière.

D’ailleurs, quelques années après sa création en 1994, des prises de position et des appels en ce sens, hors de nos frontières nationales, initient une réflexion, désormais ancrée dans toutes les politiques d’innovation et de recherche…

URL : https://hal.archives-ouvertes.fr/halshs-01288752

Mutations dans la sous-filière de la revue scientifique dans les domaines STM : une analyse par les industries culturelles

Auteur/Author : Chérifa Boukacem-Zeghmouri

La revue scientifique, sous-filière du livre, a connu ces vingt dernières années des évolutions à la fois d’ordre technologique, social, économique et politique. Ces évolutions ont construit – dans le domaine des sciences dures et des sciences de la vie (STM) – chez les acteurs dominants des positionnements et des stratégies qui ont exacerbé le processus d’industrialisation de la sous-filière.

Pour analyser, caractériser et comprendre les formes d’industrialisation de la revue scientifique dans les domaines STM, nous avons revisité nos travaux de recherche en faisant appel au cadre théorique des industries culturelles (Miège, 1978) (Bouquillion, 2013). Au sein de ce cadre, nous avons souligné la cohérence de l’évolution de nos thématiques de recherches qui portèrent aussi bien sur les modalités de la production de la revue scientifique, que sur celles de la diffusion et de l’appropriation.

Nous avons également mieux identifié les contributions de nos recherches au sein de chaque thématique. Notamment, nous avons pu formaliser à partir de nos contributions que la dimension sociale des usages des plateformes de revues scientifiques ne peut être envisagée de manière disjointe de l’offre de contenus par les acteurs dominants et de leurs stratégies.

Ce faisant, à l’aide d’un ensemble de concepts, nous avons réexaminé et discuté nos travaux et leurs conclusions pour donner une lecture des mécanismes d’industrialisation qui ont prévalu dans l’univers papier et qui se prolongent dans l’univers numérique.

Nous avons ainsi montré que le glissement de la revue scientifique papier à la revue scientifique numérique est rythmée par deux transitions socio-techniques majeures qui ont ouvert la porte à de nouveaux intermédiaires, issus du Web. Les deux transitions ont été identifiées à l’aide d’une grille d’analyse permettant d’identifier les traits pertinents de l’industrialisation de la filière.

Nous avons ainsi pu tenir compte des acteurs impliqués, du modèle socio-économique associé, de la notion de risque, de la nature des produits et de leur valeur associée, de leur internationalisation, des crises identifiées au sein de la sous-filière, mais aussi des paradigmes industriels dominants (convergence, collaboration et production).

Ces deux transitions prennent le contrepied des discours « révolutionnaires » autour de la publication scientifique qui ont prévalu à la fin des années 1990 et qui sont encore vivaces. Elles montrent que l’émancipation de la revue scientifique vis-à-vis du modèle éditorial papier vient seulement de s’amorcer. Chacune de ces transitions ouvre la voie à de nouvelles modalités de publication qui côtoient les modalités antérieures, sans les anéantir.

L’évolution de la filière semble donc se diriger vers la coexistence de deux modèles socio-économiques, le modèle éditorial et le modèle du flot. La première transition, développée dans le chapitre 1 du mémoire est qualifiée de « Numérisation ». Elle souligne les liens maintenus ou distendus entre le modèle éditorial de la revue papier et celui de la revue électronique. Elle représente une phase d’édition de documents numériques, encore ancrée dans les repères de l’autorité éditoriale de la revue papier.

Durant cette phase, la stabilité des formes structurelle et matérielle de l’article a été préservée. La phase de numérisation a conduit à un accès et à une circulation sans précédent des articles de la revue scientifique. Cette phase exacerbe le processus d’autonomisation de l’article scientifique – amorcé dans les années 1980 autour des bases de données bibliographiques – avec le modèle de la plateforme, introduit par l’offre des grands groupes de l’édition scientifique.

La seconde phase, qualifiée de « Fragmentation », rend compte de la manière avec laquelle les pratiques d’accès à l’article scientifique – autonomisé – se sont développées à l’aide du moteur de recherche Google, proposant un accès simplifié et direct à la publication scientifique. Cette phase donne à voir des mouvements stratégiques entre éditeurs scientifiques et Google, devenu le nouvel intermédiaire de la sous-filière de la revue scientifique. La phase de fragmentation conduit les grands groupes de l’édition scientifique à prendre en compte un nouveau modèle économique, associé au « Libre Accès » destiné à consolider leur place dans la sous-filière.

La troisième partie de la note d’HdR s’appuie sur nos travaux les plus récents – dont certains sont en cours – autour des nouvelles formes de publication de l’article et de la revue scientifique. Cette dernière partie fait appel au paradigme industriel de la création pour mettre en lumière les mécanismes d’intensification de la production scientifique. Elle est traversée par la question du statut et de la nature en redéfinition de l’article et de l’information scientifiques, au sein d’une sous-filière qui émarge à deux modèles socio-économiques, le modèle éditorial et le modèle du flot.

La question du périmètre des communautés ciblées, des nouveaux régimes d’autorité de l’article scientifique en regard des nouvelles formes collaboratives de production de la connaissance scientifique est également soulevée. Les évolutions touchant à la publication scientifique ont été traitées par différentes disciplines (histoire des sciences, sociologie des sciences).

Cette note de mémoire en vue de l’obtention de l’HdR propose une contribution des sciences de l’information et de la communication, par ses propres cadres d’analyse, à la compréhension des évolutions d’une sous-filière du livre, la revue scientifique. Selon le principe de réflexivité, les constats portés par nos travaux empiriques, viennent interroger et alimenter le cadre théorique que nous avons emprunté pour l’exercice de ce mémoire d’HdR.

Nos contributions se situent essentiellement autour des stratégies d’accès, de diffusion et de valorisation développées par les acteurs dominants de la sous-filière, les grands groupes de l’édition scientifique, fragilisés par la montée du modèle socio-économique du flot.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/tel-01281524v1

The Challenges of Journal Startup in the Digital Era

This paper aims to contribute to the evolving literature on the new landscape of scholarly journals. It builds on a series of experiences as a journal editor which span the print and digital eras, and focuses on two current activities with new journals.

One was designed as a synoptic journal in a broad multidisciplinary field, supported by a commercial publisher; the other a non-revenue journal which aims to showcase the work of undergraduates in the author’s institution. Despite the uniqueness of goals and delivery, some of the experiences—and challenges—have proved remarkably similar.

URL : The Challenges of Journal Startup in the Digital Era

DOI : http://dx.doi.org/10.3390/publications3040219

Making Open Access work: The “state-of-the-art” in providing Open Access to scholarly literature

Purpose

 The purpose of this paper is to provide an overview of one of the most important and controversial areas of scholarly communication: Open Access publishing and dissemination of research outputs. It identifies and discusses recent trends and future challenges for various stakeholders in delivering Open Access (OA) to the scholarly literature.

Design/methodology/approach

 The study is based on a number of interrelated strands of evidence which make up the current discourse on OA, comprising the peer-reviewed literature, grey literature and other forms of communication (including blogs and e-mail discussion lists). It uses a large-scale textual analysis of the peer-reviewed literature since 2010 (carried out using the VOSviewer tool) as a basis for discussion of issues raised in the OA discourse.

Findings

 A number of key themes are identified, including the relationship between “Green” OA (deposit in repositories) and “Gold” OA (OA journal publication), the developing evidence base associated with OA, researcher attitudes and behaviours, policy directions, management of repositories, development of journals, institutional responses and issues around impact and scholarly communication futures. It suggests that current challenges now focus on how OA can be made to work in practice, having moved on from the discussion of whether it should happen at all.

Originality/value

 The paper provides a structured evidence-based review of major issues in the OA field, and suggests key areas for future research and policy development.

URL : http://dx.doi.org/10.1108/OIR-05-2015-0167