Auteur/Author : Guillaume Goasdoué
Le système du financement participatif met en relation des contributeurs individuels et des médias qui cherchent des fonds pour quatre raisons principales : le sauvetage, la diversification, la création, les projets ponctuels.
Comment le capital (symbolique, social) accumulé par les porteurs de projet favorise-t-il l’ampleur et l’issue des collectes ? De quelles manières la dimension sociale du mécanisme est-elle exploitée par ce type de procédé de collecte de fonds ?
D’abord, nous répondrons à ces questions en commençant par discuter des limites de la littérature internationale. Ensuite, nous présenterons nos données pour le secteur de l’information, puis nous traiterons plus spécifiquement des ressorts sociaux du phénomène.
Enfin, nous finirons par les aspects liés au travail de recherche de visibilité. Seront ainsi critiquées quelques idées reçues, puis exposées diverses formes d’inégalités entre les médias qui recourent à ce système.