Les services pour les archives ouvertes: de la référence à l’expertise

Auteur/Author : Emma Bester

En vingt ans, les archives ouvertes sont devenues des dispositifs significatifs de la communication scientifique dans de nombreux domaines. L’attention se porte aujourd’hui vers le développement de services avancés pour les archives ouvertes.

L’étude présentée ici se propose, après une première partie sur les principaux enjeux associés au développement de services pour les archives ouvertes, de dresser dans une seconde partie un état de l’art des services actuellement disponibles sur les archives ouvertes.

Les sept dispositifs sélectionnés, répondant à des critères de fiabilité, de masse critique et de couverture géographique, typologique et disciplinaire, ont été étudiés au travers d’une grille d’analyse fonctionnelle.

Outre les fonctionnalités premières d’alimentation, de validation, d’identification, de consultation et d’accession aux références et/ou documents, cette étude distingue les fonctionnalités émergentes ou services innovants de personnalisation, de publicisation, de contextualisation des références, de communication et de collaboration entre usagers.

Partant du constat que les services associées aux archives ouvertes se déportent peu à peu des seules références et/ou document pour mettre la figure de l’auteur au cœur des données d’information, la troisième partie de l’article interroge plus spécifiquement cette dimension servicielle.

On discute notamment l’opportunité d’exploiter ces dispositifs pour renouveler les circuits de mise en visibilité et d’appel à contribution des évaluateurs, rapporteurs ou experts d’un domaine scientifique.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00550933/fr/

INDICATEURS DE SCIENCES ET DE TECHNOLOGI…

INDICATEURS DE SCIENCES ET DE TECHNOLOGIES :

“Cette dixième édition du Rapport d’Indicateurs de sciences et de technologies présente, comme les précédentes, un ensemble d’indicateurs de référence pour aider à mieux connaître le paysage actuel de la recherche française et internationale.

L’édition 2010 est organisée en trois grandes parties, correspondant à trois espaces géopolitiques : la France, l’Union européenne, le monde. La première partie, centrée sur l’espace national, inclut l’étude de la France et des régions françaises, mais aussi une comparaison entre la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni. La deuxième partie, centrée sur l’Union européenne à 27, inclut l’étude des pays et des régions européennes, mais aussi la comparaison entre l’Union européenne, les États-Unis, le Japon et la Chine. La dernière partie, qui étudie les zones et les pays du monde, présente également la production scientifique des pays Bricsam (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud et Mexique).

Chaque grande partie est divisée en chapitres dans lesquels sont successivement analysées les dépenses de R&D, les ressources humaines (en y incluant les étudiants de l’enseignement supérieur), la production scientifique mesurée par les publications, la production technologique mesurée par les brevets et la participation à l’espace européen de la recherche. Pour aider à maîtriser plus rapidement le contenu de l’ouvrage, chaque partie est précédée de “Faits saillants”. Enfin, comme à l’accoutumée, les méthodologies détaillées et les nomenclatures utilisées dans le Rapport sont présentées à la fin de l’ouvrage.

Avec cette dixième édition de son Rapport, l’OST fête cette année ses 20 ans. Lors de sa création, en 1990, l’OCDE et les offices statistiques gouvernementaux produisaient régulièrement des indicateurs de référence, construits selon des standards internationaux et permettant de comparer les pays par les ressources qu’ils consacrent à la R&D. Ces indicateurs étaient à l’époque moins complets et moins accessibles qu’aujourd’hui. C’est pourquoi l’OST avait reçu pour mission de produire un Rapport qui, d’une part, contribuerait à la diffusion de ces indicateurs de référence “pour un large public” et qui, d’autre part, offrirait des indicateurs complémentaires construits pour répondre aux questions d’analyse stratégique des institutions membres du Gip. Aujourd’hui, la situation a évolué, et les membres du Gip ont décidé que le Rapport édition 2010 serait le dernier publié sous ce format.

Comme dans les éditions précédentes, les indicateurs proposés dans cet ouvrage sont destinés à décrire le système national de R&D, à apporter des informations quantitatives sur son positionnement stratégique international et à en analyser les performances, essentiellement par comparaison avec celles d’autres systèmes, mais sans en décrire le détail. S’ils jouent un rôle irremplaçable pour discerner des tendances et poser des diagnostics, ils doivent toujours être complétés par des analyses plus détaillées qui permettront d’éclairer les mécanismes en cause.

Les indicateurs proposés dans ce Rapport sont construits en utilisant des données créées par d’autres, telles qu’il n’est pas toujours possible de maintenir la continuité des périmètres tout au long de l’ouvrage – et, bien entendu, d’une édition à une autre : ces discontinuités sont signalées dans les notes qui complètent les tableaux, et éclairées par les notes méthodologiques proposées à la fin de l’ouvrage.”

URL : http://www.obs-ost.fr/fileadmin/medias/PDF/R10_Complet.pdf

Enriching the Academic Experience: The L…

Enriching the Academic Experience: The Library and Experiential Learning :

“This article will describe how academic libraries can (and should) be involved in experiential learning. The authors detail the impact experiential learning can have on the relevance of aca-demic libraries to their universities. They discuss the benefits to libraries as well as students. In particular, the authors describe experiential learning at the James E. Walker Library and the part-nerships formed, projects completed, lessons learned, and the benefits realized.”

URL : http://collaborativelibrarianship.org/index.php/jocl/article/view/92

The Use of Institutional Repositories: T…

The Use of Institutional Repositories: The Ohio State University Experience :

“All institutional repositories face the issue of content recruitment. The fact that we speak of recruitment rather than collection development implies that non-librarians or
non-archivists have a major role in what goes into the repository and by extension, what is preserved. However, for many universities librarians and/or archivists set the selection policy for the institutional repository. This selective approach enables the library and archives to decide where to commit tight resources for long term preservation and maintenance. However, such policies have the potential to diminish a sense of ownership and participation among other units on campus, thus making the
repository more a library/archives project than an institutional initiative.

The goals for the institutional repository (IR) determine its content. The concept of the “Knowledge Bank” at the Ohio State University began with a high level University task
force on distance learning. After a year of work, this task force approached the then Director of Libraries, Joseph J. Branin, with a conceptual model for better managing and using the intellectual digital assets of the institution. This history of interest beyond the Libraries has influenced greatly the goals, policies, and management of the Knowledge Bank. The responsibility for getting content is a distributed one. From its inception the Knowledge Bank was seen as a project of the University and not of the Libraries. The role of the Libraries is one of knowledge management providing hardware, software, training and support to entities on campus wanting to make available their digital assets. Many collections originate with subject specialists from the Libraries and Archives but there are also many collections that originate outside the Libraries and Archives.

“In the summer of 2009 the staffs of the Libraries and the Archives discussed ways to increase collaboration between the two units and to tag content contributed by end-user
communities that is also within the scope of the Archives. An offshoot result was the desire to know more about the use of IR content. In this paper the author examines the use of digital materials that have been deposited in The Ohio State University (OSU) Knowledge Bank (KB) from three perspectives: 1) Are there differences in the frequency of use of materials identified by the archives as within scope of their
collections and all other materials in the Knowledge Bank? 2) Are there differences in the frequency of use among categories of sources for content? Categories of sources examined are academic units, research centers, support units and informal communities. 3) Are there differences in the frequency of use among different types of content? Type refers to the nature of the materials; text and moving-image are examples of two of the twenty types of materials examined.”

URL : http://crl.acrl.org/content/early/2010/07/23/crl-134rl.short?rss=1

Creating and Curating the Cognitive Comm…

Creating and Curating the Cognitive Commons: Southampton’s Contribution :

“The Web is becoming humankind’s Cognitive Commons, where knowledge is created and curated collaboratively. We trace its origins from the advent of language around 300,000 years ago to a recent series of milestones to which the University of Southampton has contributed, helping Open Access (OA) Institutional Repositories (IRs), OA IR contents, and OA mandates to grow through the posting of the Subversive Proposal in 1994, the creation of CogPrints in 1997, the OpCit citation-linking project in 1999, the creation of the Eprints IR software in 2000, the Citebase citation-linking engine in 2001, the ROAR repository in 2002, the adoption and promotion of OA mandates (beginning with the ECS Southampton mandate, the world’s first, in 2002), the creation or the ROARMAP mandates registry in 2003, and the ongoing bibliography of the Open Access Impact Advantage since 2004.”

URL : http://eprints.ecs.soton.ac.uk/21844/

Pour libérer les sciences

L’objectif de ce texte est de faire valoir l’intérêt d’une diffusion décentralisée et libre des connaissances scientifiques. En partant de l’idée selon laquelle l’information scientifique n’a d’autre but que d’être diffusée au plus grand nombre et sans entraves, je montrerai les limites du système classique de publication à l’ère du format numérique, ainsi que les insuffisances des systèmes d’archives « ouvertes ». J’y opposerai le principe de la priorité de la diffusion et à l’aide de quelques exemples, j’aborderai la manière dont les licences libres Creative Commons permettent de sortir de l’impasse du modèle dominant.

URL : Pour libérer les sciences

Alternative location : http://christophe.masutti.name/data/documents/masutti_science_libre.pdf

Fair Use Challenges in Academic and Rese…

Fair Use Challenges in Academic and Research Libraries :

“This report summarizes research into the current application of fair use to meet the missions of U.S. academic and research libraries. Sixty-five librarians were interviewed
confidentially by telephone for around one hour each. They were asked about their employment of fair use in five key areas of practice: support for teaching and learning, support for scholarship, preservation, exhibition and public outreach, and serving disabled communities. Interviewees reported a strong commitment to obeying copyright law; rarely concerned about their own liability, librarians primarily felt
responsible for ensuring their institutions were in compliance with the law. Practice varied considerably, from a rigid permissions culture to ample employment of fair use.”

URL : http://www.arl.org/bm~doc/arl_csm_fairusereport.pdf