La Science Ouverte à l’Université de Lorraine : bilan des actions entreprises et enjeux pour l’avenir

Auteurs.trices/Authors : Laetitia Bracco, Julien Brancher, Nicolas Fressengeas, Lylette Lacôte-Gabrysiak, Andreas Gutsfeld, Rudy Hahusseau, Thomas Jouneau, Celia Lentretien, Jean-François Lutz, Frédéric Villiéras

Le présent document se propose de retracer succinctement les actions entreprises par l’Université de Lorraine dans le cadre de sa politique Science Ouverte, elle-même dans les pas du premier Plan National pour la Science Ouverte de 2018 (PNSO1), puis d’esquisser les grands enjeux en la matière pour l’établissement, s’inspirant pour ce faire du deuxième Plan National pour le Science Ouverte, publié en 2021 (PNSO2), des initiatives de la Commission Européenne et de la récente recommandation de l’Unesco.

La première partie présentera donc le bilan des réalisations, en le structurant via les grands axes du PNSO1 ; tout comme la deuxième partie, qui s’efforcera d’anticiper les grands enjeux pour les années à venir, aidée en cela par le PNSO2 dont elle adopte la structuration.

URL : https://hal.univ-lorraine.fr/hal-03554958

Strengthening bibliodiversity: The current situation in France at national and institutional levels

Authors : Jean-François Lutz, Jacques Lafait

Almost one year after the announcement of the French National Plan for Open Science, the intervention aims at presenting a progress report on achievements in strengthening bibliodiversity and setting up a National Open Science Fund, two of the objectives of the Plan.

At the national level, the work was carried out within a working group the Open Science Committee.

Four complementary aspects were taken into account:

  • the establishment of exemplary criteria to assess infrastructures and platforms in terms of governance, ethics, openness and sustainability. These 40 criteria are to be used in the evaluation of the initiatives that will apply to the National Open Science Fund.
  • support for the strategic orientation of the National Open Science Fund.
  • the drafting of recommendations for the implementation of Plan S by the Agence Nationale de la Recherche (ANR), which is member of cOAlition S.
  • information exchange and coordination with other initiatives such as OA2020 and SCOSS.

URL : https://elpub.episciences.org/5529

Mesurer les dépenses d’APC : méthodologie et étude de cas. Approche comparée Aix Marseille Université – Université de Lorraine

Auteurs/Authors : Marlène Delhaye, Jean-François Lutz

Souvent abusivement désigné comme le modèle « auteur-payeur », l’open access gold est généralement financé en amont par les institutions d’enseignement supérieur et de recherche qui éditent et diffusent les revues.

De fait, le DOAJ (Directory of Open Access Journals) recense 67 % de revues en open access – dont la RFSIC – ne demandant aucun frais de publication aux auteurs. Le tiers de revues restant s’appuyant sur le paiement par les auteurs – ou leur institution de rattachement le plus souvent – de frais de traitement (Article Processing Charges, APC) pour assurer la diffusion ouverte des articles que celles-ci ont accepté de publier.

À ces revues s’ajoutent les revues traditionnellement disponibles sur abonnement qui proposent une option de diffusion en open access à l’article : il s’agit du modèle de l’open access « hybride ».

Le suivi de l’évolution des coûts engendrés par l’open access gold aussi bien que par l’open access hybride suscite un intérêt depuis la fin des années 2000. Il devient crucial dans certains pays (Royaume-Uni) à compter de 2012 et est désormais un enjeu reconnu à l’échelon européen. Après avoir présenté l’état de la réflexion européenne dans le domaine du suivi des dépenses d’APC, l’étude s’attache à présenter trois méthodes de suivi qui peuvent être mises en place au sein d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche : utilisation d’une base de données bibliographique ; sollicitation des éditeurs et recours au logiciel comptable. Ces méthodes ont été appliquées à deux universités (Aix-Marseille Université et l’Université de Lorraine) sur des données allant de deux à trois années (2013-2015).

L’article présente de premiers résultats qui permettent d’identifier et de discuter des forces et des faiblesses de chacune des approches méthodologiques évoquées.

URL : https://rfsic.revues.org/3238