Scholarly journal publishing in transition – from restricted to open access

Authors : Bo-Christer Björk

While the business models used in most segments of the media industry have been profoundly changed by the Internet surprisingly little has changed in the publishing of scholarly peer reviewed journals. Electronic delivery has become the norm, but the same publishers as before are still dominating the market, selling content to subscribers.

This article asks the question why Open Access (OA) to the output of mainly publicly funded research hasn’t yet become the mainstream business model. OA implies a reversal of revenue logic from readers paying for content to authors paying for dissemination via universal free access.

The current situation is analyzed using Porter’s five forces model. The analysis demonstrates a lack of competitive pressure in this industry, leading to so high profit levels of the leading publishers that they have not yet felt a strong need to change the way they operate.

OA funded by article publishing charges (APCs) might nevertheless start rapidly becoming more common. The driving force currently consists of the public research funders and administrations in Europe, which are pushing for OA by starting dedicated funds for paying the APCs of authors from the respective countries.

This has in turn lead to a situation in which publishers have introduced “big deals” involving the bundling of (a) subscription to all their  journals, (b) APCs for their hybrid journals and (c) in the future also APCs to their full OA journals.

This appears to be a relatively risk free strategy for the publishers in question to retain their dominance of the market and high profit levels also in the future.

URL : http://www.openaccesspublishing.org/Landscape%20Green%20versionacr.pdf

Elsevier: Among the World’s Largest Open Access Publishers as of 2016

Author : Heather Morrison

Highlights of this broad-brush case study of Elsevier’s Open Access (OA) journals as of 2016: Elsevier offers 511 fully OA journals and 2,149 hybrids. Most fully OA journals do not charge article processing charges (APCs). APCs of fully OA journals average $660 US ($1,731 excluding no-fee journals); hybrid OA averages $2,500.

A practice termed author nominal copyright is observed, where copyright is in the name of the author although the author contract is essentially a copyright transfer. The prospects for a full Elsevier flip to OA via APC payments for articles going forward are considered and found to be problematic.

DOI : https://doi.org/10.5260/chara.18.3.53

Innovation and Market Discipline in Scholarly Publishing

Author : Rowland Lorimer

Background

In the face of extensive, developed-world library endorsement of open access (OA) and not-for-profit publishing, large commercial journal publishers are, paradoxically, increasing market share by means of economies of scale brought about in part by ownership concentration.

Analysis

While the market success of commercial journal publishers may benefit from ownership concentration, it is argued that market-oriented innovation has also contributed to their market success.

A review of the very lively state of market-oriented innovation in journal publishing and usage metrics is undertaken and three innovation proposals derived from commercial magazines are introduced.

Conclusion and implications

The adoption of reader-focused features of commercial journals and the adaptation of the mobile-oriented strategy of commercial magazine publishers that respond to the modern digital information environment and mindset are recommended as strategically sound.

Partnering with low-cost promoting, OA-oriented libraries may hobble the ability of not-for-profit journals to maximize their value to researchers.

Originality/value

The weakness of OA as a constraining publishing strategy is brought forward and compared to readership building through innovation focused on usage.

URL : Innovation and Market Discipline in Scholarly Publishing

Alternative location : https://microblogging.infodocs.eu/wp-content/uploads/2016/11/246-2408-4-PB.pdf

A longitudinal study of independent scholar-published open access journals

Authors : Bo-Christer Björk, Cenyu Shen, Mikael Laakso

Open Access (OA) is nowadays increasingly being used as a business model for the publishing of scholarly peer reviewed journals, both by specialized OA publishing companies and major, predominantly subscription-based publishers.

However, in the early days of the web OA journals were mainly founded by independent academics, who were dissatisfied with the predominant print and subscription paradigm and wanted to test the opportunities offered by the new medium.

There is still an on-going debate about how OA journals should be operated, and the volunteer model used by many such ‘indie’ journals has been proposed as a viable alternative to the model adopted by big professional publishers where publishing activities are funded by authors paying expensive article processing charges (APCs).

Our longitudinal quantitative study of 250 ‘indie’ OA journals founded prior to 2002, showed that 51% of these journals were still in operation in 2014 and that the median number of articles published per year had risen from 11 to 18 among the survivors.

Of these surviving journals, only 8% had started collecting APCs. A more detailed qualitative case study of five such journals provided insights into how such journals have tried to ensure the continuity and longevity of operations.

URL : A longitudinal study of independent scholar-published open access journals

DOI : https://doi.org/10.7717/peerj.1990

Mutations dans la sous-filière de la revue scientifique dans les domaines STM : une analyse par les industries culturelles

Auteur/Author : Chérifa Boukacem-Zeghmouri

La revue scientifique, sous-filière du livre, a connu ces vingt dernières années des évolutions à la fois d’ordre technologique, social, économique et politique. Ces évolutions ont construit – dans le domaine des sciences dures et des sciences de la vie (STM) – chez les acteurs dominants des positionnements et des stratégies qui ont exacerbé le processus d’industrialisation de la sous-filière.

Pour analyser, caractériser et comprendre les formes d’industrialisation de la revue scientifique dans les domaines STM, nous avons revisité nos travaux de recherche en faisant appel au cadre théorique des industries culturelles (Miège, 1978) (Bouquillion, 2013). Au sein de ce cadre, nous avons souligné la cohérence de l’évolution de nos thématiques de recherches qui portèrent aussi bien sur les modalités de la production de la revue scientifique, que sur celles de la diffusion et de l’appropriation.

Nous avons également mieux identifié les contributions de nos recherches au sein de chaque thématique. Notamment, nous avons pu formaliser à partir de nos contributions que la dimension sociale des usages des plateformes de revues scientifiques ne peut être envisagée de manière disjointe de l’offre de contenus par les acteurs dominants et de leurs stratégies.

Ce faisant, à l’aide d’un ensemble de concepts, nous avons réexaminé et discuté nos travaux et leurs conclusions pour donner une lecture des mécanismes d’industrialisation qui ont prévalu dans l’univers papier et qui se prolongent dans l’univers numérique.

Nous avons ainsi montré que le glissement de la revue scientifique papier à la revue scientifique numérique est rythmée par deux transitions socio-techniques majeures qui ont ouvert la porte à de nouveaux intermédiaires, issus du Web. Les deux transitions ont été identifiées à l’aide d’une grille d’analyse permettant d’identifier les traits pertinents de l’industrialisation de la filière.

Nous avons ainsi pu tenir compte des acteurs impliqués, du modèle socio-économique associé, de la notion de risque, de la nature des produits et de leur valeur associée, de leur internationalisation, des crises identifiées au sein de la sous-filière, mais aussi des paradigmes industriels dominants (convergence, collaboration et production).

Ces deux transitions prennent le contrepied des discours « révolutionnaires » autour de la publication scientifique qui ont prévalu à la fin des années 1990 et qui sont encore vivaces. Elles montrent que l’émancipation de la revue scientifique vis-à-vis du modèle éditorial papier vient seulement de s’amorcer. Chacune de ces transitions ouvre la voie à de nouvelles modalités de publication qui côtoient les modalités antérieures, sans les anéantir.

L’évolution de la filière semble donc se diriger vers la coexistence de deux modèles socio-économiques, le modèle éditorial et le modèle du flot. La première transition, développée dans le chapitre 1 du mémoire est qualifiée de « Numérisation ». Elle souligne les liens maintenus ou distendus entre le modèle éditorial de la revue papier et celui de la revue électronique. Elle représente une phase d’édition de documents numériques, encore ancrée dans les repères de l’autorité éditoriale de la revue papier.

Durant cette phase, la stabilité des formes structurelle et matérielle de l’article a été préservée. La phase de numérisation a conduit à un accès et à une circulation sans précédent des articles de la revue scientifique. Cette phase exacerbe le processus d’autonomisation de l’article scientifique – amorcé dans les années 1980 autour des bases de données bibliographiques – avec le modèle de la plateforme, introduit par l’offre des grands groupes de l’édition scientifique.

La seconde phase, qualifiée de « Fragmentation », rend compte de la manière avec laquelle les pratiques d’accès à l’article scientifique – autonomisé – se sont développées à l’aide du moteur de recherche Google, proposant un accès simplifié et direct à la publication scientifique. Cette phase donne à voir des mouvements stratégiques entre éditeurs scientifiques et Google, devenu le nouvel intermédiaire de la sous-filière de la revue scientifique. La phase de fragmentation conduit les grands groupes de l’édition scientifique à prendre en compte un nouveau modèle économique, associé au « Libre Accès » destiné à consolider leur place dans la sous-filière.

La troisième partie de la note d’HdR s’appuie sur nos travaux les plus récents – dont certains sont en cours – autour des nouvelles formes de publication de l’article et de la revue scientifique. Cette dernière partie fait appel au paradigme industriel de la création pour mettre en lumière les mécanismes d’intensification de la production scientifique. Elle est traversée par la question du statut et de la nature en redéfinition de l’article et de l’information scientifiques, au sein d’une sous-filière qui émarge à deux modèles socio-économiques, le modèle éditorial et le modèle du flot.

La question du périmètre des communautés ciblées, des nouveaux régimes d’autorité de l’article scientifique en regard des nouvelles formes collaboratives de production de la connaissance scientifique est également soulevée. Les évolutions touchant à la publication scientifique ont été traitées par différentes disciplines (histoire des sciences, sociologie des sciences).

Cette note de mémoire en vue de l’obtention de l’HdR propose une contribution des sciences de l’information et de la communication, par ses propres cadres d’analyse, à la compréhension des évolutions d’une sous-filière du livre, la revue scientifique. Selon le principe de réflexivité, les constats portés par nos travaux empiriques, viennent interroger et alimenter le cadre théorique que nous avons emprunté pour l’exercice de ce mémoire d’HdR.

Nos contributions se situent essentiellement autour des stratégies d’accès, de diffusion et de valorisation développées par les acteurs dominants de la sous-filière, les grands groupes de l’édition scientifique, fragilisés par la montée du modèle socio-économique du flot.

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/tel-01281524v1

The Oligopoly of Academic Publishers in the Digital Era

Statut

“The consolidation of the scientific publishing industry has been the topic of much debate within and outside the scientific community, especially in relation to major publishers’ high profit margins. However, the share of scientific output published in the journals of these major publishers, as well as its evolution over time and across various disciplines, has not yet been analyzed. This paper provides such analysis, based on 45 million documents indexed in the Web of Science over the period 1973-2013. It shows that in both natural and medical sciences (NMS) and social sciences and humanities (SSH), Reed-Elsevier, Wiley-Blackwell, Springer, and Taylor & Francis increased their share of the published output, especially since the advent of the digital era (mid-1990s). Combined, the top five most prolific publishers account for more than 50% of all papers published in 2013. Disciplines of the social sciences have the highest level of concentration (70% of papers from the top five publishers), while the humanities have remained relatively independent (20% from top five publishers). NMS disciplines are in between, mainly because of the strength of their scientific societies, such as the ACS in chemistry or APS in physics. The paper also examines the migration of journals between small and big publishing houses and explores the effect of publisher change on citation impact. It concludes with a discussion on the economics of scholarly publishing.”

URL : The Oligopoly of Academic Publishers in the Digital Era

DOI :10.1371/journal.pone.0127502

Evolution or revolution? Publishers’ perceptions of future directions in research communications and the publisher role

Statut

“This report presents a snapshot of the views of a wide range of publishers, covering their perceptions of future directions in research communications, scholarly publishing and the role of publishers. It is important to emphasise that there is not a single “publishers’ view” on these matters: the publishers represented here are of differing scale, ownership, (dominant) business model, discipline, and tradition, and their views reflect that diversity of experience.

 Nearly 20 publishers of different types and scale were interviewed: for-profit and not-for-profit; open access and subscription-based; commercial, society, university presses; and with representation from all scholarly fields. We aimed to synthesise the views thus gathered, while reflecting the diversity of opinion where salient.”

 URL : Evolution or revolution? Publishers’ perceptions of future directions in research communications and the publisher role

Related URL : http://www.rcuk.ac.uk/RCUK-prod/assets/documents/international/EvolutionOrRevolution.pdf