Data sharing policies of journals in life, health, and physical sciences indexed in Journal Citation Reports

Authors : Jihyun Kim, Soon Kim, Hye-Min Cho, Jae Hwa Chang, Soo Young Kim

Background

Many scholarly journals have established their own data-related policies, which specify their enforcement of data sharing, the types of data to be submitted, and their procedures for making data available.

However, except for the journal impact factor and the subject area, the factors associated with the overall strength of the data sharing policies of scholarly journals remain unknown.

This study examines how factors, including impact factor, subject area, type of journal publisher, and geographical location of the publisher are related to the strength of the data sharing policy.

Methods

From each of the 178 categories of the Web of Science’s 2017 edition of Journal Citation Reports, the top journals in each quartile (Q1, Q2, Q3, and Q4) were selected in December 2018. Of the resulting 709 journals (5%), 700 in the fields of life, health, and physical sciences were selected for analysis.

Four of the authors independently reviewed the results of the journal website searches, categorized the journals’ data sharing policies, and extracted the characteristics of individual journals.

Univariable multinomial logistic regression analyses were initially conducted to determine whether there was a relationship between each factor and the strength of the data sharing policy.

Based on the univariable analyses, a multivariable model was performed to further investigate the factors related to the presence and/or strength of the policy.

Results

Of the 700 journals, 308 (44.0%) had no data sharing policy, 125 (17.9%) had a weak policy, and 267 (38.1%) had a strong policy (expecting or mandating data sharing). The impact factor quartile was positively associated with the strength of the data sharing policies.

Physical science journals were less likely to have a strong policy relative to a weak policy than Life science journals (relative risk ratio [RRR], 0.36; 95% CI [0.17–0.78]). Life science journals had a greater probability of having a weak policy relative to no policy than health science journals (RRR, 2.73; 95% CI [1.05–7.14]).

Commercial publishers were more likely to have a weak policy relative to no policy than non-commercial publishers (RRR, 7.87; 95% CI, [3.98–15.57]). Journals by publishers in Europe, including the majority of those located in the United Kingdom and the Netherlands, were more likely to have a strong data sharing policy than a weak policy (RRR, 2.99; 95% CI [1.85–4.81]).

Conclusions

These findings may account for the increase in commercial publishers’ engagement in data sharing and indicate that European national initiatives that encourage and mandate data sharing may influence the presence of a strong policy in the associated journals.

Future research needs to explore the factors associated with varied degrees in the strength of a data sharing policy as well as more diverse characteristics of journals related to the policy strength.

URL : Data sharing policies of journals in life, health, and physical sciences indexed in Journal Citation Reports

DOI : https://doi.org/10.7717/peerj.9924

De la revue au collectif : la conversation comme dispositif d’éditorialisation des communautés savantes en lettres et sciences humaines

Auteur/Author : Nicolas Sauret

Si l’on s’accorde à dire que les outils numériques ont modifié en profondeur nos pratiques d’écriture et de lecture, l’influence que ces nouvelles pratiques exercent sur les contenus d’une part, et sur la structuration de notre pensée d’autre part, reste encore à déterminer.

C’est dans ce champ d’investigation que s’inscrit cette thèse, qui questionne la production des connaissances à l’époque numérique : le savoir scientifique aurait-il changé en même temps que ses modalités de production et de diffusion ?

Je traiterai ce sujet à travers le prisme de la revue savante en lettres et sciences humaines, dont le modèle épistémologique, encore attaché au support papier, se voit profondément questionné par le numérique dans sa dimension technique aussi bien que culturelle.

Je fais l’hypothèse que les modalités d’écriture en environnement numérique sont une opportunité pour renouer avec les idéaux de conversation scientifique qui présidaient l’invention des revues au 17eme siècle. La thèse propose une réflexion en trois temps, articulée autour de trois conceptions de la revue : la revue comme format, comme espace et, tel que je le propose et le conceptualise, comme collectif.

La revue comme format, d’abord, émerge directement de la forme épistolaire au 17eme, favorisant alors la conversation au sein d’une communauté savante dispersée. Mais les limites conceptuelles du format nous invite à considérer la revue davantage comme un media. Pour penser alors sa remédiation, je montrerai que cette conversation trouve son incarnation contemporaine dans le concept d’éditorialisation.

La revue comme espace, ensuite, où s’incarnait jusque-là l’autorité scientifique, fait émerger de nouvelles possibilités conversationnelles, en raison des glissements de la fonction éditoriale des revues et de leurs éditeurs dans l’espace numérique. Enfin, la revue comme collectif émerge d’une écriture processuelle, en mouvement, propre à l’environnement numérique.

Un des enjeux de cette thèse réside dans la mise en évidence des dynamiques collectives d’appropriation et de légitimation. En ce sens, la finalité de la revue est peut-être moins la production de documents que l’éditorialisation d’une conversation faisant advenir le collectif.

Au plan méthodologique, cette thèse a la particularité de s’appuyer sur une recherche-action ancrée dans une série de cas d’étude et d’expérimentations éditoriales que j’ai pu mener en tant que chercheur d’une part, et éditeur-praticien d’autre part.

La présentation des résultats de cette recherche-action, ainsi que leur analyse critique, fournissent la matière des concepts travaillés dans la thèse.

URL : https://these.nicolassauret.net/index.html

Regards sur la publication scientifique francophone : le cas des revues

Auteurs/Authors : Ghislaine Chartron, Catherine le Guilloux, Dorothée Bellamy, Thomas Parisot

Quelle visibilité pour la recherche francophone sur les portails scientifiques internationaux? Quelles différences entre les sciences humaines et sociales et la médecine pour les publications francophones? Quelles perspectives pour le développement de la recherche francophone ?

Pour répondre à ces questions et en savoir plus sur la place du français dans les revues scientifiques, qu’il s’agisse des sciences humaines et sociales ou de la médecine, le GFII a le plaisir de vous présenter les conclusions de l’étude « Regards sur la publication scientifique francophone : le cas des revues », réalisée avec le soutien de la Délégation générale à la langue française et aux langues de France,  dirigée par Ghislaine Chartron, professeure au CNAM et directrice de l’Institut national des sciences et techniques de la documentation, avec la participation de Catherine le Guilloux, Dorothée Bellamy et Thomas Parisot de Cairn.

URL : http://www.gfii.fr/uploads/docs/rapport-Etude-Revues-francophones-CNAM-GFII-DGLF-final-juin2020.pdf

Sustainable open access for scholarly journals in 6 years – the incubator model at Utrecht University Library Open Access Journals

Authors : Jeroen Sondervan, Fleur Stigter

Key points

  • Humanities and the social science journals need flexible funding models.
  • Pragmatism and collaboration are key to transforming traditional publishing initiatives.
  • The Uopen Journals model sets a 6‐year development target for developing sustainable journals.
  • Actively involved editors are key to a journal’s success.

Visibilité numérique d’une revue scientifique en Sciences Humaines et Sociales. Une nouvelle opportunité pour les métiers du social média management

Auteur/Author : Flavien Cartiaux

Ce mémoire est le travail de six semaines de stage qui ont abouti à la création de document permettant la mise en place d’outils afin d’augmenter considérablement la visibilité et la réputation de la revue scientifique Anthropologie des Connaissances.

Ce mémoire soulève la question de l’utilité des outils de média sociaux pour les revues scientifiques, principalement dans le domaine des sciences humaines et sociales. Il sert à montrer que si les médias sociaux sont majoritairement utilisés pour les entreprises à des fins commerciales ainsi que pour surveiller leur e-réputation, ils peuvent également être des atouts importants pour des organismes à but non-lucratifs qui souhaiteraient augmenter leurs réseaux de connaissances via le web ou alors être plus visible par une plus grande communauté afin d’améliorer la diffusion de leurs savoirs sur Internet.

Ce mémoire est donc un ensemble de réflexions portant sur l’utilisation des médias sociaux en général ainsi que sur la mise en place d’une visibilité web pour les organismes scientifiques, par la création de compte sur les réseaux sociaux, mais aussi par le référencement dans des bases de données ou par la recherche de sociétés savantes en ligne.

Je cherche à démontrer que les métiers du social média management sont indispensables dans une stratégie de communication digitale et que des organismes provenant d’un milieu académique pourraient profiter de ces outils pour accroître leur présence sur le web et diffuser leurs contenus à un plus large public de chercheurs, mais aussi de personnes intéressées par les travaux de la recherche.

URL : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-01611559

 

On the “persistency” of scientific publications: introducing an h-index for journals

Author : Roberto Piazza

What do we really mean by a “good” scientific journal? Do we care more about the short-time impact of our papers, or about the chance that they will still bhe read and cited on the long run?

Here I show that, by regarding a journal as a “virtual scientist” that can be attributed a time-dependent Hirsch h-index, we can introduce a parameter that, arguably, better captures the “persistency” of a scientific publication. Curiously, however, this parameter seems to depend above all on the “thickness” of a journal.

URL : https://arxiv.org/abs/1705.09390

Enjeux des « revues hypermédiatisées » pour l’édition scientifique

Auteurs/Authors : Lise Verlaet, Hans Dillaerts

Au sein de cet article nous nous intéresserons aux nouvelles formes de revues scientifiques numériques. Les mutations induites par le numérique ont en effet un impact fondamental sur le secteur de la communication scientifique (Dillaerts, 2012).

Comme nous le démontrerons dans une première partie à travers l’exposé de l’état de l’art, ces dernières se limitent bien souvent dans un premier temps à une simple transposition de la version papier. Toutefois de nouveaux modèles de diffusion sont apparus, notamment le Libre Accès (accès gratuit avec la possibilité de réutiliser et redistribuer l’article) ou encore la science ouverte laquelle prône une démarche scientifique ouverte, des modèles de peer review innovants (open peer review et les méga-revues).

Fort de ces observations et constats, nous développerons ensuite le concept de « revue hypermédiatisée » que nous présenterons au regard du développement de la revue COSSI (Communication, Organisation, Société du Savoir et Information). Inspiré de l’idée de « site médiateur » (Davallon & Jeanneret, 2004), une revue hypermédiatisée propose une redocumentarisation (Pédauque, 2006 ; Salaün, 2007) de son corpus pour en dégager un sens inédit.

URL : https://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_01476924