Auteur/Author : Marième Pollèle Ndiaye
Cette contribution est issue d’un projet de recherche consacré aux défis de la science ouverte pour stimuler la communication sur le changement climatique en Afrique. Nous tentons de comprendre d’abord, ce qui explique l’invisibilité des recherches dans ce domaine avant de questionner ce qui définit le décloisonnement scientifique.
En nous servant des sciences de l’information et de la communication (SIC) comme guide, deux hypothèses serviront de fils conducteurs à la réflexion. La première consistera à envisager les temporalités organisationnelles comme facteurs pouvant influencer l’engagement des chercheurs en faveur d’une science ouverte.
Dans le même ordre d’idée, la seconde hypothèse considérera l’aspect rhizomique (au sens de Gilles Deuleuze et Felix Guattari, 1976) des SIC tel un écueil pour identifier les recherches africaines autour de la communication sur le changement climatique.