A report of the AAUP Task Force on…

A report of the AAUP Task Force on Economic Models for Scholarly Publishing :

« Within the scholarly communications ecosystem, scholarly publishers are a keystone species. University presses—as well as academic societies, research institutions, and other scholarly publishers—strive to fulfill our mission of « making public the fruits of scholarly research » as effectively as possible within that ecosystem. While that mission has remained constant, in recent years the landscape in which we carry out this mission has altered dramatically.

The expertise residing within university presses can help the scholarly enterprise prosper in both influence and impact as it moves ever more fully digital. However, the simple product-sales models of the twentieth century, devised when information was scarce and expensive, are clearly inappropriate for the twenty-first century scholarly ecosystem.

This report a) identifies elements of the current scholarly publishing systems that are worth protecting and retaining throughout this and future periods of transition; b) explores business models of existing projects which hold promise; c) outlines the characteristics of effective business models; d) addresses the challenges of the transitional period we are entering; and e) arrives at recommendations that might allow us to sustain high-quality scholarship at a time when the fundamental expectations of publishing are changing.

URL : http://aaupnet.org/resources/reports/business_models/

Le JCR facteur d’impact (IF) et le SCImago Journal Rank Indicator (SJR) des revues françaises : une étude comparative

Auteurs/Authors : Joachim Schöpfel, Hélène Prost

Une des fonctions principales des revues scientifiques est de contribuer à l’évaluation de la recherche et des chercheurs. Depuis plus de 50 ans, le facteur d’impact (IF) de l’Institute of Scientific Information (ISI) est devenu l’indicateur dominant de la qualité d’une revue, malgré certaines faiblesses et critiques dont notamment la sur-représentation des revues anglophones. Cela est un handicap aussi bien pour les chercheurs français que pour les éditeurs francophones ; publier en français n’est pas valorisant.

Or, il existe depuis 2007 une alternative sérieuse à l’IF : le nouveau SCImago Journal Rank Indicator (SJR) qui applique l’algorithme de Google (PageRank) aux revues de la base bibliographique SCOPUS dont la couverture est plus large que celle de l’ISI.

Le but de notre étude est de comparer ces deux indicateurs par rapport aux titres français. L’objectif est de répondre à trois questions : Quelle est la couverture pour les titres français indexés par l’ISI et par SCOPUS (nombre de revues, domaines scientifiques) ? Quelles sont les différences des deux indicateurs IF et SJR par rapport aux revues françaises (classement) ? Quel est l’intérêt du SJR pour l’évaluation, en termes de représentativité des titres français ?

Les résultats de notre analyse de 368 revues françaises avec IF et/ou SJR sont plutôt encourageants pour une utilisation du nouvel indicateur SJR, du moins en complémentarité au IF :

(1) Couverture : 166 revues sont indexées par l’ISI (45 %), 345 revues par SCOPUS (94 %), 143 revues par les deux (39 %). 82% des revues sont issus des domaines STM, 18% des domaines SHS. La couverture de SCOPUS est meilleure surtout en médecine et pharmacologie.

(2) Classement : Pour les titres avec IF et SJR, la corrélation entre les deux indicateurs est significative (0,76). En termes de classement (ranking), l’IF différencie mieux les revues que le SJR (155 vs. 89 rangs). En revanche, du fait de la couverture plus exhaustive de SCOPUS, le SJR rend visible au niveau international davantage de titres.

(3) Représentativité : L’intérêt de SCOPUS et du SJR réside dans la couverture plus représentative de l’édition française (19% vs 9% pour ISI/IF), notamment en STM (38% vs 19 %), beaucoup moins en SHS (6% vs 2 %). Sont indexés surtout les titres de quelques grands éditeurs français ou internationaux ; la plupart des éditeurs français (80 %–90 %) n’ont aucun titre dans le JCR et/ou SCOPUS, même si de nouveau SCOPUS est plus représentatif (avec 17% des éditeurs vs 10% pour le JCR).

Les problèmes méthodologiques et les perspectives pour une évaluation multidimensionnelle sont discutés. L’étude compare le IF et le SJR par rapport aux 368 titres français avec IF et/ou SJR. Les résultats : La couverture du SJR est plus large que celle de l’IF (94% vs 45%) et meilleure surtout dans les sciences médicales. Pour les titres avec IF et SJR, la corrélation entre les deux indicateurs est significative (0,76). En termes de classement (ranking), l’IF différencie mieux les revues que le SJR (155 vs 89 rangs). L’intérêt du SJR réside dans la couverture plus représentative de l’édition française (19% vs 9% avec IF), notamment en STM (38% vs 19 %), moins en SHS (6% vs 2 %).

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00567847/fr/

Les « trois horloges » de la « société de l’information ». De la disharmonie à la rupture ?

Ecrit en 2007, après le Sommet Mondial de la Société de l’Information, organisé à Tunis en 2005, ce texte propose une réflexion approfondie et originale. Il a aujourd’hui, en ce début 2011, une pertinence renforcée qui donne à réfléchir sur notre “Société de l’information”. Avec la mondialisation, les TIC sont devenues prééminentes.

Le « DigiWorld » incluant notamment le secteur des télécommunications, focalisé autour des technologies, connaît une croissance exponentielle. L’horloge technologique rythme la dynamique de la SI à une cadence très élevée. Cette « horloge » imprime le tempo de l’économie mondiale. L’horloge économique suit le mouvement. Les nouvelles lois de l’économie et des réseaux imposent leurs mécanismes. L’économie des réseaux précise en particulier que « les forts se renforcent » et que « les faibles s’affaiblissent ».

Inexorablement. La rupture, visible à Tunis en 2005, entre les différents pavillons du Sommet Mondial de la Société de l’Information, est manifeste. La troisième horloge, l’horloge « humaine et sociale » montre qu’une majorité de l’humanité peine à s’approprier les technologies, à les rendre « utilisables ».

Cette horloge peut-elle être remise à l’heure ou bien les écarts ne sont-ils pas destinés à s’accroître ? L’essor des TIC n’a en aucune façon conduit à une résorption des fractures, contrairement à ce qui a été longtemps annoncé et qui reste une opinion dominante. Les TIC ne sont pas synonymes d’information, de connaissance et, de façon évidente, ne sont pas associées à une qualité de l’information améliorée.

Au contraire, les fractures s’approfondissent. Nous avons montré la disharmonie, la rupture croissante et d’une ampleur extrême entre les horloges technologique et économique d’une part et l’horloge humaine et sociale d’autre part. »

URL : http://archivesic.ccsd.cnrs.fr/sic_00570588/fr/

Les SIGB libres : opportunités d’innovations pour les bibliothèques

Since 10 years, more and more libraries are choosing an Free and Open Source Integrated Library management System (ILS). We see that their evolution is very fast and the collaborative development fosters the emergence of innovative features for libraries and their users.

The innovation is as much about free ILS unique features as on the possibility of developing an ILS in collaboration with other libraries. The establishment of a collaborative structure enables the rapid development of innovations.

We present our observations on the innovative aspects of Free and Open Source ILS, especially with Koha. Libraries have to take advantage of opportunities for innovation offered by Free and Open Source ILS.

URL : http://eprints.rclis.org/15396/

Working Together to Reduce Plagiarism and Promote Academic Integrity: A Collaborative Initiative at Leicester

This staff student collaboration arose from a staff-led research project that examined the potential for an American-style honor code system to reduce plagiarism in higher education.

This system promotes the positive benefits of good scholarship, encourages students to take responsibility for their own learning and is based on a community of trust between staff and students. Students’ Union Education Officers, student course representatives and academic staff worked together to re-frame advice given to students on plagiarism in a more positive light.

This ongoing collaboration has resulted in joint recommendations from staff and students to the institution on how to reduce plagiarism and promote a culture of academic integrity. »

URL : https://lra.le.ac.uk/handle/2381/9108

Intellectual Property’s Great Fallacy

Intellectual property law has long been justified on the belief that external incentives are necessary to get people to produce artistic works and technological innovations that are easily copied.

This Essay argues that this foundational premise of the economic theory of intellectual property is wrong. Using recent advances in behavioral economics, psychology, and business-management studies, it is now possible to show that there are natural and intrinsic motivations that will cause technology and the arts to flourish even in the absence of externally supplied rewards, such as copyrights and patents.

URL : http://papers.ssrn.com/sol3/papers.cfm?abstract_id=1746343