L’édition scientifique institutionnelle en France : État des lieux, matière à réflexions, recommandations

Le présent volume constitue les résultats de l’enquête diligentée par la Direction générale pour la recherche et l’innovation du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche et confiée à l’Association des éditeurs de la Recherche et de l’Enseignement supérieur (AEDRES).

L’objectif de la mission confiée à notre association était essentiellement de dresser un état des lieux des activités éditoriales des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, d’apporter des informations sur les relations entre édition publique et édition privée et de formuler des propositions pour améliorer ces relations et dynamiser les politiques de valorisation de la recherche.

Le contenu de ce document est important à plusieurs titres.

Tout d’abord parce que les outils statistiques ou d’analyse manquent pour mener une réflexion approfondie sur l’édition scientifique institutionnelle, et certains se prennent, à loisir, à rappeler sa diversité, son opacité, allant parfois jusqu’à douter de son efficacité, voire à remettre en cause sa légitimité.

Cette publication intervient à un moment où les structures françaises de l’enseignement supérieur et de la recherche connaissent de profondes mutations avec d’inévitables conséquences sur leurs structures éditoriales. La mise en place des COmUE devrait ainsi conduire les établissements à repenser la mission de diffusion de la culture et de l’information scientifique et technique par l’édition et la commercialisation d’ouvrages et de périodiques telle qu’elle leur a été confiée par la loi du 26 janvier 1984 (loi Savary).

La question aujourd’hui n’est pas tant celle de la frontière mouvante entre le secteur marchand et le secteur non marchand : les difficultés budgétaires et certaines politiques d’établissement conduisent les presses d’université à chercher plus que jamais à capter le « grand public cultivé » – susceptible de lui apporter quelques assurances sur le plan économique – tandis que l’édition privée opte de plus en plus pour des participations, financière ou matérielle, des chercheurs ou de leurs centres de recherche. De nouveaux modèles sont sans doute à développer ou à inventer.

Par ailleurs, l’édition scientifique est elle-même à un tournant de son histoire avec l’émergence de nouveaux modèles de diffusion qui vont contraindre les professionnels – publics ou privés – à modifier leurs structures et leurs modes de fonctionnement.

Mais que l’on ne s’y trompe pas, quel que soit le support choisi, édition papier ou édition numérique, que l’on penche pour l’« Open Access » ou l’édition payante, le travail d’expertise et de sélection réalisé par les éditeurs de l’enseignement supérieur est absolument nécessaire. Que l’on choisisse une diffusion « élargie » par l’intermédiaire de la filière de la librairie ou que l’on se limite à un public de chercheurs par le biais des bibliothèques et centres de documentation, les garanties offertes par le filtre des éditions universitaires sont indispensables pour assurer la qualité scientifique des publications et le respect de la propriété intellectuelle des auteurs et on peut l’espérer – pour se prémunir contre le plagiat.

Le constat effectué dans cette étude montre combien les presses universitaires sont d’ores et déjà conscientes des enjeux. Elles ont développé des outils, certes perfectibles, qui prennent en compte les nouvelles données : réseaux de diffusion transdisciplinaires, portail de diffusion, modèles économiques et comptables rationalisés, normes d’évaluation scientifique des tapuscrits…

Le bilan dressé comme les recommandations proposées dans les pages qui suivent nous paraissent essentiels pour nourrir une réflexion qui doit être menée conjointement par tous les acteurs de la chaîne du livre – organisations professionnelles des éditeurs publics ou privés, libraires, bibliothécaires, diffuseurs, distributeurs… – mais aussi tous les intervenants de la recherche scientifique : chercheurs, étudiants, directeurs d’établissement et leur personnel, instances de tutelle et d’évaluation…

URL : http://www.allianceathena.fr/sites/default/files/Rapport_AEDRES_EdScientifique_JMHenny.pdf

Content analysis of Journal articles on Wiki in Science Direct Database

The study aims for analyzing the contents of articles on wiki that were published in the journals of science direct database, to find out the methods of research used, type of data analysis techniques used for wiki articles, most productive country contributing highest number of articles, highest contributing author, year wise publication, authors subject background etc.

Out of total 142 hits, from Science Direct database, the articles without having abstract and full text were excluded from the study and a total of 89 numbers of articles were analyzed. The study reveals that Majority of the articles on wiki are research articles and used Survey method. Again descriptive data analysis seemed to be the favored method used in majority of articles.

Germany and USA are the most productive country contributing majority of articles on wiki and majority of the authors contributing the articles on wiki are from Computer science background.

URL : http://digitalcommons.unl.edu/libphilprac/1331/

Qu’est-ce que la Text Encoding Initiative ?

Les Guidelines de la Text Encoding Initiative (TEI) sont depuis longtemps considérées comme le standard de fait pour la préparation de ressources textuelles numériques dans la communauté académique. Elles offrent au débutant un éventail de possibilités qui peut paraître intimidant, mais qui reflète l’impressionnante étendue des applications possibles pour l’encodage de texte, depuis les éditions critiques traditionnelles jusqu’aux corpus linguistiques, aux lexiques historiques, aux archives numériques et au-delà.

Utilisant de nombreux exemples de textes encodés en TEI issus de domaines variés, ce livre simple et direct est destiné à aider le débutant à faire ses propres choix parmi les multiples options offertes par la TEI. Il explique la technologie XML utilisée par la TEI d’une manière accessible au lecteur dépourvu de formation technique, et offre une visite guidée des dédales de l’univers de la TEI, et de la façon dont elle peut être personnalisée pour répondre aux besoins d’un projet particulier.

URL : http://books.openedition.org/oep/1237

How do scientists perceive the current publication culture? A qualitative focus group interview study among Dutch biomedical researchers

Design

Qualitative focus group interview study.

Setting

Four university medical centres in the Netherlands.

Participants

Three randomly selected groups of biomedical scientists (PhD, postdoctoral staff members and full professors).

Main outcome measures

Main themes for discussion were selected by participants.

Results

Frequently perceived detrimental effects of contemporary publication culture were the strong focus on citation measures (like the Journal Impact Factor and the H-index), gift and ghost authorships and the order of authors, the peer review process, competition, the funding system and publication bias. These themes were generally associated with detrimental and undesirable effects on publication practices and on the validity of reported results.

Furthermore, senior scientists tended to display a more cynical perception of the publication culture than their junior colleagues. However, even among the PhD students and the postdoctoral fellows, the sentiment was quite negative. Positive perceptions of specific features of contemporary scientific and publication culture were rare.

Conclusions

Our findings suggest that the current publication culture leads to negative sentiments, counterproductive stress levels and, most importantly, to questionable research practices among junior and senior biomedical scientists.

URL : How do scientists perceive the current publication culture? A qualitative focus group interview study among Dutch biomedical researchers

Alternative location : http://bmjopen.bmj.com/content/6/2/e008681.full

Communicating the Open Access Message: A Case Study from Ireland

Since 2009, Open Access (OA) Week has been celebrated worldwide in October each year. It is an opportunity for librarians to engage with the research community, and demonstrate the value that they bring to their organisations in the area of disseminating scholarly output. Although thousands of events have been held since the inception of OA Week, little research has been carried out into the impact of these events.

The article presents a review of the literature on OA Week and evaluates the effectiveness of three events held during OA Week 2015 in Ireland through the use of statistics and a survey. The three events held during OA Week 2015 in Ireland that were evaluated include: a seminar run by Repository Network Ireland (RNI), a D.E.A.R. (Drop Everything And Read) campaign using OA materials organised by Dr. Steevens’ Library and a collaborative OA seminar between Dr. Steevens’ Library and Dublin Institute of Technology (DIT) libraries.

The author concludes that a collaborative approach to planning and managing OA week between librarians from academic and other sectors can have tangible benefits both in terms of promoting OA and also promoting the role of the Librarian in the OA movement.

URL : http://hdl.handle.net/10147/596552

Open Source Archaeology: Ethics and Practice

‘Open Source Archaeology: Ethics and Practice’ brings together authors and researchers in the field of open-source archaeology, defined as encompassing the ethical imperative for open public access to the results of publicly-funded research; practical solutions to open-data projects; open-source software applications in archaeology; public information sharing projects in archaeology; open-GIS; and the open-context system of data management and sharing.

This edited volume is designed to discuss important issues around open access to data and software in academic and commercial archaeology, as well as to summarise both the current state of theoretical engagement, and technological development in the field of open-archaeology.

URL : http://www.degruyter.com/view/product/460080

Open Access Meets Discoverability: Citations to Articles Posted to Academia.edu

Using matching and regression analyses, we measure the difference in citations between articles posted to Academia.edu and other articles from similar journals, controlling for field, impact factor, and other variables. Based on a sample size of 31,216 papers, we find that a paper in a median impact factor journal uploaded to Academia.edu receives 16% more citations after one year than a similar article not available online, 51% more citations after three years, and 69% after five years. We also found that articles also posted to Academia.edu had 58% more citations than articles only posted to other online venues, such as personal and departmental home pages, after five years.

URL : Open Access Meets Discoverability: Citations to Articles Posted to Academia.edu

DOI : 10.1371/journal.pone.0148257