Numérique et libération de la production scientifique

Auteurs/Authors : Christophe Magis, Fabien Granjon

À mesure que les technologies numériques de l’information et de la communication (TNIC) se déploient dans le champ scientifique (recherche et enseignement supérieur), impulsant, notamment au sein des humanités, de « nouveaux modes de travail », de « nouveaux lieux de production » et de « nouveaux publics » (Citton, 2015 : 172), plusieurs débats émergent quant au sens d’ensemble et à la direction à donner à ces mutations : « À l’heure du cloud, du software as a service (SAS), du big data et des géants mondiaux du numérique, il semble impossible d’éviter le débat sur les initiatives […] en matière d’infrastructures numériques de recherche » (Dacos, 2014).

C’est le cas notamment en ce qui concerne la problématique de l’Open Access, enjeu majeur des mutations numériques de l’université, actuellement très présente dans les discussions institutionnelles, et tout particulièrement en France.

Elle y joue, en effet, un rôle central dans la mesure où elle se trouve au cœur de la loi « pour une République numérique », laquelle a été adoptée par l’Assemblée nationale en première lecture en janvier 2016, et divise actuellement la communauté universitaire, entre des réactions particulièrement enthousiastes ou au contraire très sceptiques.

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